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mercredi 15 juillet 2015

Vol-au-vent au canard pour faire honneur aux petits pois du potager



Au potager c'est le temps des petits pois en ce moment. Un des moineaux a donc réclamer un repas de vol-au-vent. C'est ainsi que sont apparus au menu ces vol-au-vent au canard.

Plusieurs des ingrédients proviennent du potager ou d'ici. Ça aussi ça fait notre bonheur.

Les proportions ne sont pas des plus exacte pour la liste des ingrédients, je suis allée avec ce que j'avais sous la main et au gré de mon humeur. Alors ça donne environ ceci:

Ingrédients:
3 tiges de livèche avec leurs feuilles du potager
1 poivron "hongrois jaune" (il est doux) du potager
3 échalotes française de calibre moyen-petit du potager
5-6 champignons émincés
Un peu d'huile d'avocat

Un pot 500ml de viande de canard en bouillon (mis en conserve l'automne dernier)

60ml de farine
Du lait, peut-être une tasse et demi
Des morceaux de mon parmesan fait en janvier 2014.
Le zeste et le jus d'une limette

environ 1 tasse (écossé) de petits pois du potager

sel et poivre au goût



Préparation:

Ça commence avec l'échalote et les champignons saisi dans l'huile.
À ça j'ai ajouté les morceaux de livèche et de poivron
Quelques minutes plus tard ce fut le contenu du pot de viande de canard (viande et bouillon)

Une fois le bouillon chaud, je l'ai retiré de la poêlonne.
J'ai ajouté la farine sur les ingrédients dans la poêlonne pour faire un roux
Hop, rajout du bouillon de viande
Ajout d'un peu de lait jusqu'à consistance voulu
Ajout des morceaux de parmesan
Ajout du zeste et du jus de limette
Ajout des petits pois

On verse le tout sur les feuilletés de vol-au-vent et ça fait des heureux!

Les légumes provenant de notre potager pour ce repas

PS: Prochain billet il sera question du potager 2015. Ce qu'il a d'l'air en ce moment.

lundi 12 mai 2014

L'assiette du printemps bien amorcé, bien établi

Enfin de la verdure toute neuve et toute fraîche!
Pour moi ce type d'assiette remplie de pousses printanières marque le moment de l'année où le printemps est bien amorcé, bien établi. À chaque année, c'est une joie que de retrouver dans l'assiette les feuilles d'érythrone, les fleurs de viola, les tiges de ciboulettes, les feuilles de pissenlit. À cela j'ai ajouté quelques trucs semé plutôt dans la saison dès que ce fut possible: mizuna 'red frills', mâche, aragula 'speedy', feuille de radis, repousse de ma laitue dixter MI. Puis ceux qui reviennent au potager: 3 tiges d'asperges qui ont pointé le bout du nez et du thym citron. Mélangé tout ça à un restant de laitue iceberg du frigo qui est maintenant camouflé et plus présentable!

L'assiette du petit qui aime la verdure modérément
Pour accompagner la verdure, des (2 ou 3 selon leur grosseurs) poitrines de poulet en petits cubes. Doré à l'huile d'olive, un restant de champignon en morceaux, un sploutch de ce qu'il me reste de fleurette d'ail (congélo), du sel et poivre au goût, 2 oignons fatigués en morceaux, une bonne quantité de graines de tournesol et un sirop de fleurs de lilas de l'an dernier. On ajoute des nouilles chinoises qui viennent de cuire rapidement et hop dans l'assiette. Ça c'est MON type d'assiette, quand je veux me faire plaisir c'est ça que je ME cuisine (et ça fait aussi le bonheur de mon monde qui adore ce type d'assiette)

Oui, oui le printemps est bien là... bientôt il laissera même sa place à l'été :)

Avec ça, le 2e trèfle à 4 feuilles de ma saison trouvé parmi la ciboulette,

Tchin!

;)

Faites un voeux!

mercredi 7 mai 2014

Gélose de patate dextrosé (pour la culture de champignon comme les morilles par exemple)



Bon ça c'est des vieux réflexes qui resurgissent parfois et qui me font faire des projets de ce genre-là. 

Il y a 2 ans, quand ma grande avait trouvé sa morille blonde à quelques mètres de la maison, j'avais fait une première culture de blanc de morille blonde et tenter d'ensemencer une parcelle de terrain chez moi. J'écris tenté, car on ne voit pas encore de résultat en terme de fructification. Mais la morille semble-t-il n'est pas simple et le succès est loin d'être garanti comparativement à d'autre sorte de champignon (pleurote, shiitake) de culture plus facile. Moi pour mes débuts en culture de champignon, j'ai décidé de m'attaquer directement à la morille, c'est un peu casse-gueule! Toujours est-il que multiplier le blanc de champignon (le mycélium), ce n'est pas ça qui est difficile pour moi alors j'ai décidé de retenter l'expérience avec les morilles cette année. Ayant gardé du mycélium de morille blonde au congélo, je l'ai resorti le week-end dernier pour repartir la multiplication du mycélium de cette morille.

Ce qui m'a motivé? Encore une fois une conversation avec mon ami Vincent. Quand j'ai eu fini de faire mon sirop d'érable autour du 22 avril, il m'a mentionné que les morilles noires avaient commencé à sortir 4-5 jours auparavant dans son spot (donc autour du 17-18 avril 2014). Je sais que son spot est beaucoup plus au nord que le mien par chez moi, alors il n'en fallait pas plus pour que j'aille faire un tour au spot que j'avais découvert par hasard il y a 2 ans. 

Bingo, 3 minuscules morilles y pointaient déjà le bout du nez en ce 23 avril 2014 (2 étaient quasi microscopiques, non quand même pas, mais quand même très, très petites et n'ont jamais eu le temps de grossir, elle se sont faite bouffer par les limaces). L'an dernier, je les avais manqué par manque de repères dans le temps pour zieuter le spot. J'ai dû regarder beaucoup trop tard pour les voir. Toujours est-il que je sais que ce spot a fructifié il y a 2 ans (4-9 mai 2012, d'ailleurs les spécimens étaient déjà bouffés par les limaces, donc peut-être tard en saison... la morille blonde, pour sa part, avait été trouvé le 12 mai 2012 à un autre spot) et qu'il a encore fructifié cette année. J'ai trouvé les spécimens de cette année dans un rayon de max 1 mètre par rapport à l'endroit où je les avais vu il y a 2 ans. Maintenant j'ai aussi un nouveau repère pour le début de la saison des morilles chez moi: Quand l'eau d'érable commence à goûter le bourgeon et que c'est la fin de la saison des sucres, ben c'est le temps de commencer à zieuter les spots à morilles noires!

morille 1 minuscule

gros plan sur la morille 1

limace en action sur la morille 1

Les caractéristiques du spot: un coin de peuplier faux-tremble, à proximité il y a des détritus de vieille briques et de vieilles dalles en désagrégation. Elles (les briques et dalles) étaient enfouit sous une +/- mince couche d'humus il y a 3-4 ans... mais ayant aperçut des bouts de sac de plastique dépasser du sol, je suis allée "nettoyer" le coin de ce tas de vidange il y a de cela 3-4 ans justement... découverte de vieille canette de bière et autre bidules humain qui devaient être là depuis déjà au moins une décennie si c'est pas plus! j'ai quand même laissé les morceaux de briques et de dalles en décomposition à cet endroit, j'appelle ça de l'urbanite ce genre de cailloux! L'endroit ressemble à une minuscule entrée de cours (ou de terrain) pour passer un fosset, au bout il y a une grosse roche granitique et pouf ça descend d'un pied. La couche d'humus sur la roche est d'environ 2cm, mais c'est là que je trouve les morilles noires. J'ai pris le pH du sol hier (et trouvé une 4e morille noire à ce spot), il fait 7.4... c'est plus basique que la moyenne autour, surtout où il y a des conifères (et c'est le pH que vincent tente d'obtenir pour ces morilles en forêt). À savoir aussi, une partie de la cendre de bois qu'on étend sur notre bout de chemin cul-de-sac en hiver se ramasse vers ce spot. Au lieu d'acheter du sel de déglaçage, comme on a de la cendre, c'est ce qu'on utilise ici quand la ville tarde à passer, ou même pour notre entrée de cours. Voilà pour les caractéristiques de ce spot.

morille 2 aussi minuscule que la morille 1 et qui sera bouffée par les limace avant de venir a maturité

Morille 3 qui a été utilisé le 3 mai 2014 avant maturité pour éviter qu'elle soit bouffé par les limaces
morille 4 apparue après le 3 mai 2014 (aperçue le 6 mai et laissé en place) 


Ayant donc des morilles noires dans le spot qui n'est pas chez moi, j'ai décidé de partir du mycélium de morille noire aussi pour me faire une parcelle à la maison. Me revoilà donc à préparer des géloses!

Pour les géloses, j'ai aucune envie d'acheter des boîtes de pétri en plastique non-réutilisable qui finiraient leur vie au poubelle. Alors je prends des pots mason 250 ml à ouverture large. J'utilise la bague, mais pas le disque du couvercle, celui-ci est remplacé par du tyvek. J'ai acheté une combinaison (coverall) pour peintre fait en tyvek et j'ai découpé des disques de la grosseur de mes pots à grande gueule. Le tyvek a l'avantage de permettre les échanges gazeux (nécessaire à la culture), mais d'avoir des pores (trou) minuscules qui ne laissent pas passer les contaminants (bactéries, autres champignons et moisissures) et il est autoclavable sans perdre trop sa propriété de filtre. Habituellement en labo, selon l'usage, on veut des filtres ayant des pores de 0.2 micron ou de 0.45 micron. Le tyvek s'approche de ça selon le type précis utilisé (voir le site de tyvek pour ça, le tableau de la page 10 est utile). J'ai donc pris du tyvek pour cette fois-ci, mais je songe à me procurer des filtres plus épais et plus rigides pré-découpé pour "fiter" sur les couvercles de pots mason pour ceux qui font de la culture de champignon à la maison. 

Recette de gélose de pomme de terre dextrosé (pour un litre, ou 20 pots mason 250ml grande gueule)

Ingrédients:

300g pomme de terre avec pelure lavée et coupée en petits morceaux (on peu aussi prendre nos épluchures de patate (j'ai jamais essayé avec les patates douces, ici c'est" patates" comme 99% des québécois utilisent comme terme ;) ) du souper pour leur donner une 2e vie! si on a du topinambour on peut aussi l'utiliser à la place des patates, j'ai déjà fait et ça marche très bien)

De l'eau pour couvrir (sans dépasser 1 litre pour la cuisson)

20g de dextrose (les boutiques pour vin en ont ça coûte pas grand chose du kilo, sinon 1 cas de miel fait l'affaire aussi mais coûte plus cher, ou 1 cas de sirop de maïs)

15g d'agar-agar (plusieurs recettes sur le web en utilisent beaucoup plus, moi je m'en tiens à ce que j'étais habitué de faire en lab de recherche, soit 7.5g par bouteille de 500ml)

Préparation:

Faire bouillir les pomme de terre (ou topinambour) dans max un litre d'eau pendant 30 minutes.
Égoutter en récupérant l'eau des patates (idéalement dans un litre à mesurer).
Ajouter le dextrose (ou miel, ou sirop de maïs), bien brasser pour dissoudre
Mesurer le volume et compléter à un litre avec l'eau du robinet (si elle est non-chloré, ce qui est le cas chez moi)
Ajouter l'agar-agar.

Ne perdez pas votre temps à dissoudre l'agar-agar, ça se fera tout seul dans l'autoclave. 

Répartir le liquide (milieux nutritif à champi) dans vos pots Mason à raison de 50ml (environ 3 c. à soupe) par pot. Vu la hauteur du pot, je trouve que cette quantité est optimale pour travailler. On pourrait en mettre moins par pot (genre 25-30ml comme dans un plat de pétri en plastique destiner à cet usage), mais comme le rebord des pots est plus haut que celui d'un pétri, il sera plus difficile de travailler avec les instruments si on met moins que 50ml par pot. plus que 50ml, je trouve que c'est du gaspillage de milieu nutritif et d'agar (c'est ce qui peut coûter le plus cher parmi les ingrédients). Si cette opération vous prend du temps, à tout les 3-4 pots, rebrasser le liquide pour redistribuer l'agar afin d'en avoir dans tout les pots (l'agar non-dissout tombe au fond du litre à mesurer, il faut donc la redistribuer occasionnellement).

Installer le couvercle avec la rondelle de tyvek.

Mettre les pots dans l'autoclave et traiter 20 minutes avec la pesée 15 lbs.

Une fois le traitement fini et l'autoclave refroidi (pression retombée seulement comme lorsqu'on fait de la bouffe), sortir les pots de l'autoclave comme d'habitude avec les pinces à conserve.

Poser les pots sur le comptoir et laisser refroidir. Le liquide va figer et les géloses seront utilisables dès qu'elles seront assez refroidit. Un test facile pour ça, si vous êtes capable de mettre votre pots dans votre main (fond du pot sur la paume) et de garder le pot plus que 30-60 secondes, c'est que la température du liquide est sous 50-55C. L'agar commence à figer un peu au-dessus de cette température. Ne pas utiliser tout de suite de milieu de culture s'il est à une température au-dessus de 50-55C, ceci tuerait votre mycélium ou endommagerait beaucoup votre tissus à "multiplier".



Pour utiliser les géloses à la maison il n'est pas essentiel d'avoir une hotte décontaminée avec filtre hepa et tout le pataclan. Si vous aimez ça, vous finirez probablement par vous en fabriquer une modeste, mais pour des petits besoins ponctuels, je trouve l'utilisation du brûleur martin (ou autre brûleur à camping) beaucoup plus approprié et accessible monétairement. En fait, dans une grande proportion de labo (ou groupe de labo) de recherche (ça dépend quand même du sujet de recherche et du groupe dans lequel on est), la règle est généralement d'utiliser les hottes à flux laminaire pour les cellules plus sensibles (cellules provenant de tissus animal ou humain généralement, parfois végétale qu'on veut éviter de contaminer avec des bactéries), puis les bactéries, levures et champignons sont manipulés dans un rayon de 30 cm d'une flamme bleue d'un brûleur bunsen. La température élevée à proximité du brûleur bunsen avec flamme bleue assurant un environnement relativement stérile. Il faut cependant éviter tout courant d'air pour maintenir le champs stérile. Il faut travailler (ouvrir les bouteilles de milieu de culture ou les géloses) dans un rayon max de 30 cm de la flamme pour demeurer dans ce champs stérile. On évite aussi de laisser nos contenants ouvert très longtemps ou de passer avec nos mains par-dessus les milieux de cultures lorsqu'ils sont à découvert ou de respirer fort (une quinte de toux quelqu'un?) en direction des milieux de culture. Il s'agit en fait de règles simples de gros bon sens pour éviter les contaminations. Considérant cela et sachant que mon besoin à la maison avec les champignons est très ponctuel, je travaille donc à proximité de la flamme de mon brûleur martin. Une solution qui fonctionne bien dans mon cas pour les besoins que j'ai.



vendredi 15 février 2013

Casserole courge sur lit de riz basmati et sauvage



Pour le défi de la ménagère cette semaine, j'ai dit que j'allais publier des recettes à base de courges. Ben il faudrait que je m'active un peu! Sauf que ce n'est pas vraiment des recettes avec des mesures d'ingrédients précises que j'ai avec les courges la plupart du temps. Alors je vais faire à la façon "spécialiste de l'éphémère" pour cette recette-ci. Kossé ça veut dire ça? Ben la recette sera plus une énumération d'ingrédients (que j'avais sous la main) assemblé ensemble sans que je mesure vraiment. Qu'on goût et qu'on rectifie au fur et à mesure pour avoir une harmonie de goûts et saveurs qui nous plaisent (ou plairont à la troupe). Souvent madame Éphée nous écrit ses recettes de cette façon et j'adore ce style et tout le côté éphémère qui en découle... éphémère, mais à la fois témoigne de ce qui est présent au même moment chez nous. Liste d'ingrédients avec lesquels on compose et on s'amuse :) Merci madame la spécialiste de l'éphémère pour ce beau blog que vous avez et qui m'inspire toujours (même si je ne suis pas végétarienne :P) 

Alors le casserole maintenant.

Ingrédients "à-peu-près-ximativement" pour en avoir aussi pour des lunchs:
un peu d'huile d'olive
un peu de boeuf haché (un peu moins qu'une livre)
2 tasses de purée de courge delicata
1 tasse de purée de courge (une buttercup)
une barquette de champignon coupé en petits morceaux
2 poivrons cubanel en dés
2 têtes d'ail (rôti au rocket préalablement et refroidi)
un pot 500ml de maïs en grain
Le fond d'un pot de relish onion and pepper "trop jammer"
des herbes salées
du zeste de limette (légèrement confit) pour équilibrer les goûts et rendre le tout harmonieux

riz basmati
riz sauvage
eau sel



Préparation:

Pour le riz, si j'en veux pour 2 repas, je dois absolument faire au moins la quantité suivante:
2 litres d'eau
une pincée de sel
environ 3/4 tasse riz sauvage
porter à ébullition (à hi)
ajouter 4 tasses de riz basmati
baisser le feu à médium (5)
10minutes
fermer le feu, enlever la casserole de riz du rond chaud
Attendre 10 minutes sans ouvrir le couvercle
Passer la fourchette dans le riz pour "égrainer" et servir

Pour la garniture "casserole de courge":

Cuire le boeuf au poêlon avec un peu d'huile d'olive à feu moyen-fort (6-7)
Ajouter les champignons et l'ail
Cuire quelques minutes à feu med (5-6)
Ajouter les morceaux de cubanel, cuire 2-3 min
Ajouter les purées de courges, cuire quelques minutes
Ajouter la relish onion and pepper de la "batch trop jammer"
Bien mélanger et laisser "fondre" la relish
Ajouter un peu d'herbes salées au goût, bien mélanger
Laisser mijoter le temps que ça prend pour avoir la texture qui vous plait
Ajouter du zeste de limettes finalement parce qu'il manquait un quelque chose

Au service pour les ceuze qui aime le piquant un peu plus ajouter:
des rondelles de jalapeno marinées dans du cidre ou uniquement un peu de la marinade sans rondelle ;)

Ça aurait aussi été très bon dans un tortilla au lieu d'un lit de riz ;)

Note sur l'ail rôti au rocket:
C'est le premier hiver que je rôti mon ail de cette façon. J'ADORE! Comme ça je n'ai pas besoin d'allumer le four pour rôtir mon ail, j'utilise la chaleur déjà produite par le rocket. Sauf que mes tiges sont un peu courtes et je dois mettre une grille en "fin de feu" là où j'alimente mon rocket avec les baguettes de bois. L'an prochain, ça serait une bonne idée de garder l'ail sur des tiges presqu'entière afin de faire rôtir mon ail de la même façon qu'on fait griller des guimauves sur un lit de braise!!!





dimanche 13 mai 2012

Petit prêcheur et polypore écailleux

Billet court.

Croqué cet après-midi, le petit prêcheur dans un coin plus qu'humide du bois.




Et le polypore écailleux que je n'ai pas eu le temps de voir venir contrairement à l'an dernier.

Vue du haut



Vue de côté


samedi 12 mai 2012

Baluchons poi-poi en soupe de jus TP (tomate/poivron)



J'aimais beaucoup la photo, c'est pour ça que je vous parle de cette soupe aux baluchons poi-poi. Juste à voir la photo, on devine que ce n'est pas aujourd'hui que je l'ai prise! Les arbres sont encore tout nu pas de feuilles dans ce bol de soupe!!!

C'est aussi avec ces baluchons que nous avons savouré nos 2 derniers pots de jus TP... oui, oui le fameux jus de tomate et poivron rouge que je fais à l'automne quand il y a tout plein de conserve à faire.



Alors ici c'était tout simple comme recette, mais tellement bon!

Ingrédients:
2L de jus TP

Préparation:
Porter à ébullition les 2L de jus TP.
Ajouter le sac de baluchons poi-poi congelés.
Lorsque les baluchons remontent à la surface, la soupe est prête et on peut servir.

Certain on ajouté du parmesan frais râpé dans leur bol de soupe, d'autre non.

Pour ceux qui se demandent de quoi sont composés les baluchons poi-poi... La pâte est faite à base de farine de blé intégrale et de courge. À l'intérieur, un délicieux mélange de pois chiches, poireau et tofu.

Sur une autre note, aujourd'hui on bûchait l'épinette qui est tombée lors des derniers gros vents (ya quoi 2 ou 3 semaines).



Pendant qu'on s'affairait à ça, notre grande cocotte s'occupait de son petit frère de 2 ans et demi. À la fin du souper ma grande me dit: "Ah maman, j'ai vu un beau champignon devant la maison cet après-midi quand je surveillais mon petit frère... Veux-tu le voir?"

Je suis donc allée voir... Rendu sur place elle me dit qu'elle a failli marché dessus cet après-midi. Le pied était cassé (elle ou son frère ont du quand même l'accrocher), je l'ai donc rapporté à la maison SON champignon...


Un surplus d'info intéressante par ici
ou bien encore ici

vendredi 16 septembre 2011

La surprise du jour: une pour jeudi, une pour vendredi

La surprise de jeudi: l'amanite de jackson. 
C'est la 2e fois depuis le début septembre que je remarque cette amanite juste ici chez moi :)




La surprise de vendredi: des pleurotes 
(note à moi-même... visible à partir de mon tas de compost)

vendredi 9 septembre 2011

Encore des Bolets!

Je fais le tour des bolets que j'ai trouvé depuis vendredi dernier... et je suis retournée voir sur le terrain aussi aujourd'hui. Je suis assez confiante de l'identification de ceux-ci, puisque les descriptions techniques correspondent ainsi que la photo. Ce n'est pas comme ce matin où j'étais certaine d'un seul!!! Mais il en reste encore un que je ne saurais identifier.

 Le bolet à pied jaune

Le bolet à pied velu

Le bolet bai, Le bolet subtomenteux?

Le bolet bicolore

Le bolet du pin

Le bolet faux-chrysentéroïde

Le bolet mystère, 
parce que celui-là je n'arrive pas à l'identifier pour l'instant

Le cèpes d'amérique (enfin je crois bien!)

Bolets pour la débutante que je suis...

L'été est passé et j'ai "oublié" d'aller regarder les champi dans le bois... Bon j'avais plein d'autres trucs à faire ;)

Sauf que depuis vendredi dernier, j'ai recommencé à regarder les champi de mon environnement rapproché, c'est-à-dire: mon terrain et le boisé à côté de chez moi. Pour l'instant je m'amuse surtout à identifier les bolets. Pourquoi? Parce que j'arrive facilement à repérer les bolets sur le terrain. J'en rapporte donc à la maison pour tenter de les identifier. 

C'est la première saison que je fais ça. Je ne suis jamais allée à des rencontres de mycologues (club amateur) ou avec d'autres gens qui s'y connaissent en champignons sauvages. J'essais d'apprendre avec les livres que j'ai (Champignons communs du Québec et de l'est du Canada de Raymond McNeil et Connaître, cueillir et cuisiner les champignons sauvages du Québec de Matthieu Sicard et Yves Lamoureux) et le web avec entre autre le site Mycoquébec, ainsi que ledocument  pdf Champignons comestibles du Lac St-Jean. Alors, il bien possible que je me trompe ou que je reste mystifiée à l'occasion. Je crois que c'est avec le temps, l'observation et l'expérience qu'on fini par être meilleur.

Voici donc les Bolets que j'ai rapporté hier... Ça m'a pris même pas 30 minutes (3X10 minutes en fait) pour rapporter ça à la maison. C'est vous dire à quel point je les ai sous les pieds et je ne les remarquais pas avant!!!

Celui qui semble être le plus présent ici (en tout cas celui dont j'ai vu le plus grand nombre) c'est le bolet à pied glabrescent. (Sa fiche) Il serait un bon comestible, on le trouve surtout sous les peuplier. J'avoue qu'il y a passablement de peuplier là où j'ai déniché ce champignon.



Ensuite, j'ai un bolet qui a failli passer inaperçu tellement le chapeau est foncé! J'avoue que j'ai du mal à l'identifier pour le moment. Ce serait probablement un Bolet de type tylopilus... mais lequel? indecisus? ferrugineus? badiceps?  porphyrosporus? un autre? 



Le chapeau est donc d'un brun très foncé, presque noir et se confond au sol. Il a un aspect de velour tout doux. La partie qui montre les pores est plutôt crème ou jaunâtre selon ce que j'en vois et bleuit au toucher avec le doigt. La sporée est brunâtre. Le pied est plutôt brun, veiné de rouge parfois. À la coupe, ce champignon bleuit légèrement, mais la teinte bleue semble temporaire car une trentaine de minutes plus tard elle est presque disparue, à tout le moins vraiment moins évidente par rapport au moment de la coupe (!). Son habitat immédiat: Au pied d'un jeûne hêtre, à proximité de quelques grosses pruches matures, beaucoup de nouvelles pousses de hêtre au sol, aussi à proximité d'érable et de chênes d'âge moyen. Pour le moment je penche surtout pour Tylopilus porphorus (parfois aussi nommé Tylopilus pseudoscaber), mais je suis quand même mystifiée et pas certaine pantoute! Katia, si tu passes par ici, as-tu une idée?



Finalement, ce qui me semble être des cèpes... mais je ne suis certaine de rien... Ceux-ci étaient au pied d'érable et de sapin. Il ne changent pas de couleur à la coupe.




dimanche 4 septembre 2011

Les champignons du bois

J'ai passé mon vendredi après-midi à photographier des champignons. Non ce n'était pas prévu. C'est en allant porter une lettre dans ma boîte au lettre que j'ai aperçu une amanite. Je suis donc allée chercher mon appareil photo et ça y est, je me suis mise à suivre les champignons de 13h30 à 15h15. De retour à la maison (papa était à la maison, c'est pour ça que j'avais pu m'éclipser dans le bois), mon garçon me demande pour aller faire une marche avec moi et sa couleuvre (!), alors je suis retournée un autre 45 minutes dans le bois avec lui. En passant, le bois était bien humide (vive Irène) et très chaud vendredi après-midi.

Je n'ai pas identifié tout mes champignons, alors voici simplement des photo pour vous montrer à quel point on peut en voir des champignons en ce moment... Dire que c'est en même temps que le cannage de tomate, un moment où j'ai peu le temps d'aller dans le bois!











lundi 30 mai 2011

Entre le cannage d'asperges, de lilas et de rhubarbe il y a...

192 pots de potage d'asperge plus tard, quelques pots de gelée de lilas et l'empotage de la compote de rhubarbe qu'est-ce qu'il y a au travers de ça? Il y a des petits détours sur le terrain et le bois tout à côté pour apprendre à connaître les champignons un peu plus :) Malheureusement, je ne suis pas en mesure de tout les identifier :(

Mes lectures champignonesques m'ont appris dernièrement qu'un des endroits les plus intéressant pour faire la rencontre de champignon était la forêt constituée de bouleau jaune, de hêtre à grande feuille et de chêne... Encore mieux s'ils sont accompagnés de pruches. Ben c'est en plein chez nous ça! Avec d'autres essences d'arbres évidemment, mais le bouleau jaune, le hêtre et la pruche sont très présents. Le chêne aussi, mais en plus petit nombre et les arbres sont plus jeunes. Sauf qu'il y en aurait déjà eu beaucoup... Une rencontre avec un monsieur du coin nous a appris qu'il y avait de beaux grands chênes dans le domaine avant. Lors de la construction des quelques maisons du coin (fin 70, début 80), le promoteur a fait couper les chênes pour le bois, mais les a fait mettre en longueur de 8 pieds :-O. 

Voici quelques-un des champi que j'ai croisé:


Celui-ci semble être le polypore alvéolé.


Les petites omphales en clochettes sont un peu partout sur bon nombre de souches d'arbre.


Je croise celui-ci assez régulièrement depuis 2-3 jours. Je crois qu'il s'agit du collybie du chêne.


Une trémelle poussant sur un feuillu.



Je n'arrive pas à identifier celui-ci... Mais il est situé dans un spot où il y a énormément de champignons car 3-4  arbres y sont tombés et sont entremêlés... Le tout pas trop loin du sentier quand même.



Dans la plate-bande! 
J'ai commencé a apprivoiser la technique de la sporée. La sporée semble brune (à mes yeux de néophyte!) mais je n'arrive pas à trouver le petit nom de ce champi!



Un autre non-identifié... J'en ai trouvé un certain nombre à différent endroit.
Pour celui-là, la sporée est blanche.


J'en ai vu d'autre, mais là je suis entrain de taponner avec ceux-là. Pour les amis canneux, oubliez pas le lilas! Sa floraison offre la possibilité d'une belle gelée et vous pouvez aussi en mettre dans votre salade ou décorer votre fromage de chèvre :)