mardi 23 décembre 2014

Parce que Noël rime avec petits pains fourrés (mais qu'on peut y ajouter du céleri-rave aussi et faire sa propre soupe Gumbo)



Une commande de mon homme cette année... Il aimerait bien avoir des petits pains fourrés en quelque part dans nos "recettes des vacances de Noël". C'est une bonne idée et ça manque dans le répertoire de recettes.

Ah mon souvenir plusieurs recettes au Québec utilisent de la soupe "gumbo" du commerce pour faire ces petits pains fourrés. Mais moi là j'ai pas le goût d'aller chercher une canne de gumbo à l'épicerie. Un survol rapide du web me confirme que l'ensemble des recettes utilisent des kécanne de gumbo. Zieutage de la liste des ingrédients en retenant que ceux qui sont essentiels à mes yeux: tomate, pâte de tome, bouillon poulet, céleri, okra, sel, riz, épices. Bon ben c'est avec cette liste qu'on va s'inspirer pour se concocter une soupe gumbo maison avec ce qu'on a sous le bras.

Ce qu'on a sous le bras c'est aussi du céleri-rave plutôt que du céleri branche. Je n'ai pas souvent cuisiné le céleri-rave, mais puisque je reluque les légumes pour faire des "récoltes hivernales" dans le potager (" winter harvest ") ou des récoltes de printemps avec des légumes qui passent l'hiver au potager (" over-winter ") et bien ça amène à regarder certains légumes différents. Ma cousine aussi tente quelques trucs là-dessus dans son potager et le céleri-rave fait parti de ses essais pour ajouter de la diversité. De passage chez elle à la mi-décembre, elle m'a offert 2 céleri-rave de son potager qu'elle venait d'aller récolter dans la journée. Arrivé à la maison je les ai lavé et râpé aussi tôt pour les utiliser un peu partout dans mes recettes. Le céleri-rave a été une belle découverte chez nous. Partout où j'en ai incorporé nous avons apprécié. Il apporte une touche de goût qui vient toujours bien compléter l'ensemble et harmoniser le tout. Y'a pas à dire on l'a apprécié autant dans la pizza que dans les sandwichs ou avec les oignons caramélisés. Ma dernière utilisation fut dans la soupe gumbo et les petits pains fourrés, là aussi un franc succès. Alors question de ne pas oublier, je consigne le tout ici de suite (ça évitera de perdre encore des papiers dans le tourbillon des fêtes!)

Soupe Gumbo maison

Ingrédients:
3 litres de sauce tomates et poivrons rouges maison 
1 litre de bouillon de canard maison (c'est ce que j'avais, une autre volaille ferait aussi je crois bien)

2 tasses de céleri-rave râpé
300g de okra coupé en morceaux (les miens étaient congelés)

3 piments péri-péri séchés
1 c à soupe de gros sel
1/2 c à soupe de cumin moulu

2 tasses de riz (basmati que j'ai ici) (sachant que je ferais des petits pain fourrés, j'en ai mis beaucoup, pour une soupe il faudrait mettre juste 1 tasse)

Préparation:
Dans le chaudron mettre la sauce tomate/poivron et le bouillon de canard
Chauffer le tout à feu moyen-fort
Ajouter le céleri-rave râpé, les morceaux de okra, les péri-péri, le sel et le cumin
Faire mijoter un quinzaine de minutes pour attendrie le céleri-rave et les morceaux de okra
Ajouter le riz
Continuer la cuisson 5 minutes à feu moyen
Éteindre la cuisinière, mais laisser le temps au riz de finir sa cuisson en gardant le couvercle sur le chaudron pour au moins un autre 15 minutes.

On passe à la préparation de la viande à petits pains fourrés


Viande à petits pains fourrés
(c'est une grosse recette pour faire PLUSIEURS dizaines petits pains fourrés, si vous êtes seul, divisé par 4 serait très sage)

Ingrédients:
huile d'olive
1 gros oignon (rouge chez nous) émincé
5 gousses d'ail (plus c'est bon itou) émincés
2 tasses de céleri-rave râpé
pincée de gros sel

1 kg de boeuf haché

3 c à soupe moutarde sèche moulue
1/2 tasse de ketchup ontueux
800ml de soupe Gumbo (voir ci-haut)

Préparation:
Dans une grosse poêlonne à fond épais, chauffer un peu d'huile à feu doux-moy (3-5)
Ajouter l'oignon, l'ail et le sel
Faire fondre l'oignon et l'ail doucement jusqu'à presque transparence
Ajouter le céleri-rave
Cuire quelques minutes
Ajouter le boeuf haché
Cuire à feu moyen-fort (5-6) jusqu'à cuisson complète en remuant fréquemment
Ajouter la moutarde, le ketchup et la soupe gumbo
Bien mélanger
Laisser mijoter jusqu'à ce que le surplus de liquide soit évaporé (pour pas détremper les petits pains)

Voilà, la viande est prête.
Chauffer le four à 350F
Reste juste à couper les petits pains et les farcir du mélange.
Mettre les petits pains dans un moule allant au four
Recouvrir de papier aluminium
Faire chauffer 5 minutes dans le four
Enlever le papier alu et poursuivre un autre 5 minutes
Et puis miam, déguster ;)

Joyeux Noël chez vous!

NB: pour les petits pains j'ai utiliser la recette de pâte à pizza du manuel de mon robot-culinaire, Procédures à venir un peu plus tard. Sinon ceux du commerce feront l'affaire itou.



jeudi 2 octobre 2014

Tarte framboise et érable de Isa Lambert



La saison des framboises d'automne bât son plein ici! Encore une fois cette année mon voisin (ou plutôt ma voisine) m'a téléphoné hier pour m'offrir de cueillir leur surplus de framboises d'automne. Je suis donc revenue hier avec un premier 10 litres de framboises, soit 4.6 kg. Je n'ai pas pu résister et j'ai fait une tarte aux framboises tirée du nouveau livre de Isabelle Lambert. (Le livre s'intitule tout simplement: Tarte).

En fait, j'ai reçu une copie du livre à Isabelle en septembre. Je pensais surtout que ma grande l'adorerait, car c'est elle habituellement qui nous fait des tartes. Ben finalement, j'ai feuilleté le livre d'un couvert à l'autre et j'ai le goût de faire des tartes depuis ce temps! J'ai même pris le temps de me faire une liste de celle qui me parlaient le plus (et qui contenait beaucoup d'oeufs). Je me rappelle trop bien ce que j'avais dit à Isa l'automne dernier (lors du lancement de son livre "Citron"). Elle était tellement excitée à l'idée de nous dire qu'elle allait faire ce livre "Tarte", c'était un cadeau pour elle car elle adore les tartes. Moi (et mon naturel tout craché) de répondre: "Ha moi je suis pas ben ben amateure de tartes dans la cuisine". Une chance qu'Isa est tenace ;) Ce samedi ce sera son lancement pour ce lire "Tarte" à la librairie gourmande du marché Jean-Talon de 11h à 13h. Accompagné de Nath  (et son gentil mari Pierre) et quelques autres bloggeuses nous iront voir notre chère Isabelle.



Histoire d'utiliser certain truc que j'avais déjà à la maison (et de faire ma ménagère comme lors de notre période "défi des ménagères" au début 2013), j'ai utilisé un fond de tarte sablé du commerce qui traînait depuis un certain temps dans mon walk-in de garde-manger. Isabelle préconise une pâte brisée sur laquelle elle ajoute des biscuits émiettés (avoine ou petit-beurre) pour absorber le jus rendu par les framboises, j'ai cru que ça ferait l'affaire ce fond de tarte et c'etait le cas. La première tarte fait hier fut dévorée en un temps record à la maison... Malgré les quelques débordements! J'avais oublié de lire que le moule à Isa était de 2 po de haut!!! En montant la tarte je trouvais qu'il y avait vraiment beaucoup de framboise et sirop d'érable pour ma tarte de 1po de haut. Je l'ai donc posée sur une plaque à biscuit avant de la faire cuire, un "en cas de débordement". Une chance! Comme il me reste encore quelques fonds de tarte du commerce dans le walk-in, j'ai refait cette tarte aujourd'hui, mais j'ai réparti la garniture dans 2 tartes de 1po de haut. Pour la cuisson, 30 minutes à 375F sont suffisantes dans mon four avec ce type de fond.

Ce que j'aime de cette tarte: RAPIDE à faire. De plus, pour moi plusieurs des ingrédients sont "facile d'accès": une grande quantité de framboises cueillies à l'automne chez mon voisin, le sirop fait au printemps. Cette tarte risque de devenir un de nos classiques d'automne.

Ingrédients:
2 fonds de tarte sablé du commerce (9po diamètre, 1 po haut)

500g (1 litre) de framboise d'automne 

1 tasse (250ml) de sirop d'érable
1 c. à thé de beurre à peu près (si on met une crème épaisse on peut omettre)

1 tasse (250ml) de crème 15% (j'ai mis 35% car c'est ce que j'avais)
3 c. à soupe de fécule de maïs



Préparation:

Pré-chauffer le four à 375F
Répartir 250g de framboise par fond de tarte
Réserver

Dans une casserole, mettre le sirop et le beurre.
Chauffer pour faire fondre le beurre (si beurre omis, passer à l'étape suivante)
Dans une tasse à mesurer, délayer la fécule de maïs dans la crème à l'aide d'un fouet.
Verser la crème-fécule dans le sirop chaud.
Fouetter jusqu'à épaississement.
Répartir ce mélange délicatement sur les framboises dans les fonds de tarte.

Enfourner 30 minutes au milieu du four.

Bien refroidir avant de servir.


mercredi 24 septembre 2014

Fusilli au pesto de basilic et d'ail noir



La semaine dernière un risque de gel au sol m'a fait rentrer dans la cuisine tout mes plants de basilic avec leur racine et un peu de terre. Je n'étais pas prête à les processer, mais je ne voulais pas les perdre avec un gel non plus pis les couvertes ça ne me tentais pas. Pendant quelques jours je les ai donc arrosé et j'ai pris le temps de faire du pesto au travers de tout le restant. Il faut dire, mes plants de basilic étaient vraiment très, très beaux cette année. J'ai pu faire toute mes conserves de sauce TOB avec mon basilic et il m'en restait encore beaucoup et ça continuait à pousser. 

Tant qu'à faire du pesto, j'ai décidé d'en faire une batch différente avec l'ail noir que j'avais rapporté du festival de l'ail du marché de Ste-Anne-de-Bellevue. L'ail noir, c'est une petite folie que nous ai payé là-bas. Il y a quelques mois, j'avais vu passer ça sur les tableaux pinterest auxquels je suis abonnée. Comme c'est long à préparer (selon les recettes qu'on trouve sur le web il faut environ 50-60 jours pour préparer de l'ail noir) ben j'ai profité de l'occasion pour acheter un petit paquet de 4 bulbes et pouvoir goûter avant de me lancer dans une aventure de production d'ail noir maison ;) J'ai jamais vu d'ail noir en vente sauf quand je suis allée au festival de l'ail. Si ça vous intéresse, voici le lien web fourni sur mon sachet: http://www.ailnoir.com/... Ce sont des gens de St-Placide hey oui au Québec.



Quelques mots sur l'ail noir avant la recette (les pressés qui veulent juste la recette skippez cette partie ;) )

L'ail noir ça goûte vraiment autre chose que l'ail cru. En fait, si vous connaissez le yeast extract Marmite, ben ça goûte très semblable à ça, mais un peu différent avec un goût sucré caramélisé et une touche d'ail sans son mordant et une texture plus ferme que le yeast extract. 

Si on cherche un peu sur le web on trouve toute sorte d'info sur l'ail noir. Certain prétendent que l'ail noir est fermenté, d'autres considèrent qu'il n'y a aucune fermentation dans le processus de fabrication de l'ail noir et juste une réaction de maillard transformant les sucres. Pas facile de s'y retrouver! Les recettes maison pour faire de l'ail noir indiquent que les bulbes d'ail doivent être gardé en contenant fermé à une température de 60-85C pendant environ 40 jours (ils font ça dans des cuiseurs à riz réglé à "garder chaud"), ensuite l'ail est mis "à sécher" à l'air libre pendant une semaine. Effectivement une telle température (60-85C) est "moins" propice à la fermentation... sauf s'il y a des micro-organismes thermophiles (qui se multiplient dans des températures entre 40-80C). 



Pour l'instant, je n'arrive pas à trouver d'info sur les souches de micro-organismes présents dans l'ail noir (je sais, c'est pas le genre d'info que le monde cherchent d'habitude). Toutefois j'ai mis la main sur des copies de brevet décrivant des méthodes industrielles de production d'ail noir (après 10 ans un brevet c'est pu ben bon). Dans ce cas, l'ail est gardé à température contrôlée entre 40-90C et haute humidité pendant une quarantaine de jours. Sachant que les levures peuvent se multiplier (même si non optimale) entre 40-45C, je crois que l'ail noir est en parti obtenu via un processus de fermentation combiné à celui de la réorganisation lente des sucres à "haute température" via la réaction de maillard. En tout cas, je suis incapable de dire qu'il n'y a pas de fermentation impliquée, mais je ne peux dire le contraire non plus avec le peu d'info que j'ai. 

Curiosité de ma part, j'ai pris le pH de la pâte d'ail noir que j'ai fait en écrasant les gousses. Ça me donne un beau pH de 4.23... l'ail frais écrapoutti me donne un pH de 5.95. Le tout semble donc s'être acidifié en cour de processus. Ça m'intrigue l'ail noir, je risque de m'essayer dans faire cet automne/hiver pour satisfaire quelques-une de mes curiosités.



La recette de fusilli au pesto de basilic et d'ail noir.

Ingrédients:
50g de feuilles de basilic frais
40g de pignon de pin
16g d'ail noir (2 têtes de mot sachet)
150g parmesan 
1/4 c. à thé de gros sel réduit en poudre au pilon mortier
Poivre au goût
120ml d'huile d'olive

Un paquet 900g de fusilli (ou autre nouilles au choix)



Préparation:

Si vous êtes comme moi, mieux vaut commencer par râpé le parmesan! En effet, j'en ai profité pour sortir ma petite meule de fromage de type parmesan que j'ai fait en janvier dernier. Alors ce fut la découpe, la râpage manuel avec la grille fine. Enfin j'ai mis mon parmesan râpé dans le robot culinaire et j'ai pulsé pour avoir des morceaux plus petits. mettre le parmesan préparé dans un grand bol.



Dans le robot culinaire mettre les feuilles de basilic, les pignons, le sel et l'ail noir.

Pulser jusqu'à obtenir une pâte/boule.
(parfois il faut racler le bord du bol)

Ajouter l'huile d'olive en filet avec le robot culinaire en marche.

Dans le bol de parmesan, incorporer avec une spatule la pâte de basilic/pignon/huile. 
Bien mélanger / amalgamer le tout

Rendement du pesto: environ 4 pot 125ml de 88g chacun, soit un total de 350g.
On peut couvrir le pesto d'huile d'olive et le garder au frigo quelques temps.

Ici j'ai plutôt fait cuire les fusilli et on a utiliser environ 260g de pesto pour 900g de nouilles avant cuisson. (la recette originale mais pas à l'ail noir préconise 400g de nouilles pour tout le 350g de pesto, mais ici on diminue la dose un peu)




mardi 23 septembre 2014

La sauce onion & pepper extra rouge (conserves à l'eau bouillante)



Dès que j'ai essayé la Relish onion&pepper à Michel se fut un succès chez nous. J'en fais donc une batch à chaque année, mais parfois je modifie un peu. Cette année le résultat est plus qu'à notre goût (approuvé par toute la familia) alors j'en consigne les différences pour en garder une trace sur le blog en plus de mes papiers (ouin, l'an dernier j'ai perdu une pile de papier avec les recettes testées modifiées de l'an dernier et ça m'agace encore).

De relish, cette conserve est devenue sauce dans ma chaumière. Le "extra rouge", c'est parce qu'elle est réellement plus rouge cette année, les ingrédients y font certainement pour quelque chose, surtout les petits poivrons rouges utilisés. Ces poivrons étaient de forme et grosseur semblable au piment "cherry bomb" sans être piquant, mais en étant incroyablement fruité au goût (d'ailleurs lors de ma sortie d'auto-cueillette où j'ai cueilli ces poivrons j'ai failli me faire charger le prix des cherry bomb au lieu du prix des poivrons, la dame a dû faire le test du goût en prenant une croqué pour s'en assurer... imaginez si ça avait été un cherry bomb!). La chaire de ces poivrons était bien épaisse et le dedans du poivron bourré de graine. J'imaginais très bien ce poivron farci pour en faire des petites bouchées. Une recherche vite fait sur le net me laisse croire qu'il s'agit peut-être de poivron cerise doux comme celui présenté chez Les semences Solana. Toujours est-il, je suis convaincue que ce poivron au goût très très fruité a ajouté de la saveur à la sauce cette année. D'ailleurs, comparativement à la recette orginale de Michel, j'ai augmenté la dose de poivron rouge.

Pour faire la recette j'ai mis le poids net de tomate, poivron et oignon, prévoir un peu plus lors de votre cueillette d'ingrédients.

Ingrédients:
8 tasses (1750g, poids net) tomates préparées et coupées en dés (je garde pelure et pépin pour cette recette mais enlève le trognon dure ou les bouts abîmés de tomate, j'ai pris des tomates italiennes de mon potager)
8 tasses (1000g poids net) de poivron rouge très fruité (voir ci-haut: poivron cerise doux) épépinés et coupés en demi ou en quart
8 tasses (1200g poids net) oignon rouge coupé en dés (environ 4 gros oignons)
2 jalapeno mûres (bien rouge) coupés en dés
2 piments hongrois mûres (rouges, environ 125g) coupés en dés
8 tasses de sucre
2 c. à soupe de sel
3 tasses de vinaigre blanc 5%
3 clou de girofle
1/4 de noix de muscade pilé au mortier
3 grains de piment de la jamaïque
1 c. à thé de graines de moutarde
1 c. à thé de graines de coriandre

1 tasse de réduit jus de pommette à gelée (facile à faire à l'automne avec les pommettes matures qui traînent partout, sinon prendre de la pectine liquide)

Mon réduit de jus de pommette était fait de quelques jours avec les pommettes bien rouges et à chaire rose de ma tante. Les pommettes ont été mises entières dans un chaudron à fond épais, à peine couvertes d'eau. Portée à ébullition. Réduire le feu et mijoté 15 minutes. Le jus est filtré et récolté en le laissant passer à travers un sac à gelée, une taie d'oreiller ou tout autre tissus permettant de filtrer. Aucun pressage supplémentaire. Le jus est retourné dans le chaudron, retour à l'ébullition, redescendre le feu à medium et laisser le jus réduire de moitié au moins ou du 2/3. (c'est pas mal comme faire du jus de pomme pour gelée ou de la pectine maison, mais la couleur est d'un beau rouge soutenu)

Préparation:
Mettre tout les ingrédients dans le chaudron sauf le réduit de jus de pommette.
Bien mélanger.
Porter à ébullition.
Réduire le feu à medium faible (genre 3-4 sur ma cuisinière) et laisser mijoter doucement pendant des heures jusqu'à épaississement en brassant de temps en temps.

Ajouter le réduit de jus de pommette bien rouge.
Porter à ébullition rapidement (à HI) pour une minute
Empoter en pots 250ml, 1/2po d'espace de tête.
Traiter 10 minutes à l'eau bouillante

Rendement: 14 X 250ml et un petit restant à déguster le jour même.

Parfois nous utilisons cette sauce tel quel dans des burger ou autre sandwich, mais...
Parfois nous la passons au bras mélangeur à main pour avoir une sauce lisse pour "dipper" des croquettes de poulet ou autres petites bouchées et c'est toujours du bonheur avec cette sauce!






dimanche 3 août 2014

La liste des conserves, congélation, déshydratation et lacto-fermentation à faire pour la saison 2014



Une certaine flemme cette année. Je n'ai pas encore écrit ma liste de conserves à faire pour la saison. J'en ai des grands bout dans ma tête, mais rien de compilé. Faut voir, ce printemps j'étais beaucoup occupée sur le terrain où l'on a augmenté considérablement notre espace potager au soleil. Alors plusieurs coup de pelles, un grand nombre d'allée en brouette sur le terrain et quelques lits de culture plus tard, ben voici le temps de faire ma liste.

Comme pour les années précédentes, ce billet sera évolutif au courant de la saison et remonté plus ou moins régulièrement. Rien n'est fixé dans le béton pour mes choix, la disponibilité des produits influençant souvent ma production finale. Cette liste est débutée le 9 juin 2014, j'y ajouterai plus tard les liens vers les recettes lorsque disponible, aujourd'hui c'est juste mon premier jet pour mettre de l'ordre dans ma tête (ou plutôt pitcher par écrit ce que j'ai dans la tête histoire de la vider un peu et faire de la place :P ). Elle comprend aussi de la congélation, de la lacto-fermentation et parfois de la déshydratation. Voici les liens pour les listes des années précédentes: 2013 et 2012.

Les déjà fait de l'année 2014:

Congélation:
Asperges (fin mai 2014)
Raisin vert (16 juin 2014, 18 x 2kg pour se rendre à l'automne)
Fraises (honeoye, 5.4kg soit environ 14 "litres-panier", 21 juin 2014)
Cerises rouges (22 juin 2014, 10 X 2kg)
Cerises jaunes (27 juillet 2014, 7 X 2kg)
Bleuets cultivés (30 juillet 2014, 5 X 2kg)
Cantaloup (1er août 2014, 3 X 1.5kg)
Cerises rouges collossales (2 août 2014, 2 X 1.7kg)
Petit pois (5 août 2014, 1x500g)
Cerises rouges (11 août 2014, 10 X 2kg)
Petit pois (12 août 2014, 1x500g)

Boutons de marguerite lacto-fermentés (start = 14 juin 2014)
Tartinade fraise et camerise (22 juin 2014, 4 X 250ml)
Fraise en sirop (22 juin 2014, 4 X 250ml)
Sirop de fraise (22 juin 2014, 8 X 250ml)
Cerise en sirop (24 juin 2014, 7 X 500ml)
Sirop de cerise (24 juin 2014, 4 X 250ml)
Cerise-ananas (27 juillet 2014, 18 X 250ml)
Cerise au naturel (27 juillet 2014, 9 X 250ml)
Compote cerise-ananas-lime (28 juillet 2014, 14 X 250ml)
Salade de fruit au cantaloup, cerise et ananas (2 août 2014, 64 X 250ml)
Haricot vert/jaune (5 août 2014, 7 X 500ml)
Ananas en jus d'ananas (comment éplucher les ananas) (5 août 2014, 20x250ml)
Sauce à pizza (6 août 2014, 8x250ml)
Compote cerise-pêche (11 août 2014, 41X250ml)
Compote cerise-bleuets sauvages (11 août 2014, 41X250ml)
Sauce à pizza (15 août 2014, 8x250ml)
Confiture bleuets sauvages (16 août 2014, 25 X 250ml)
Compote pomme et bleuet (17 août 2014, 91x250ml en 3 versions: ordinaire, miel et sirop érable)
Haricot vert et rondelle de carotte (20 août 2014, 18 X 500ml)
Rondelle de carotte (20 août 2014, 18 X 500ml)
Pêche dans le sirop (21 août 2014, 60 X 250 ml + 4 X 500ml)

On process:
Lacto carotte
Lacto carotte-daïkon-ail
Lacto carotte-fleur capucine
Lacto carotte-kale

Les "À faire" de la saison 2014:

Ragout de boulette  (format lunch 250ml)
Tartinade de poulet (250ml)
Tartinade de jambon (250ml)
Creton myrique (250ml)
Creton Debellefeuilles (250ml)

Jus tomate (format lunch 250ml et format 1 litre)
Jus de légumes (format lunch 250ml et format 1 litre)
Jus de pomme (format lunch 250ml et format 1 litre)
Tartinade fraise, banane, mangue espelette (format lunch 36x 250ml)*fruits congelé à faire
Tartinade fraise, banane, mangue agastache (format lunch 36x 250ml)*fruits congelé à faire
Compote pomme (format lunch 250ml)
Compote pomme et framboise (format lunch 250ml)

Maïs en grain (500ml)
Haricot vert/jaune (500ml)
Bâtonnet de carotte (500ml)
Jus d'ananas (litre)

Relish de courgette (500ml)

Soupe aux lentilles granoulle (18 X 500ml)

Sauce TOB (litre)
Sauce TAB (litre)
Sauce salsa (500ml)
Sauce à pizza (8x250ml) reste une batch à faire
Pâte de tomate (250ml)
Tomates en dés (litre)
Sauce onion & pepper (250ml)

Gelée de pomme (250ml)
Gelée de capucine (250ml)
Confiture framboise (250ml)
Sirop d'agastache

Bâtonnet de carotte et daïkon lacto-fermentés
Cornichons lacto-fermentés
Betteraves lacto-fermentés
Jardinière légumes lacto-fermentés

Pêches congelées
Ananas congelés
Framboises congelées
Melon d'eau congelé
Mûres congelées
Petits fruits divers congelés (gadelle, groseille, cassis, merise, sureau)

Framboises déshydratées
Bleuets déshydratés
Pommes déshydratés
Pêches déshydratés
Cerises déshydratés
Fraises déshydratés
Poires déshydratés
Oignon déshydraté
Ail déshydraté
Poivron rouge déshydraté
Thym séché
Oregano séché




samedi 2 août 2014

Nos piou-piou de Barbarie, mieux vaut tard que pas du tout

Depuis l'été dernier que nous avons 2 canards de Barbarie (aussi appelé canard musqué et parfois canard muet et en anglais ils sont appelé Muscovy duck) à la maison, un mâle et une femelle.

Au printemps la la femelle s'est évidemment mise à pondre. Elle a fait son nid et a couvée ses oeufs. Mais voilà, un pépin est survenu autour de 20-21 jours et elle a perdu sa couvée. Après 2 semaines de repos, la ponte a recommencé. Nous avons donc laissé faire l'accouplement sachant qu'on serait limite pour avoir 20 semaines avant l'hiver, le last call quoi! 

Après avoir pondu 16 oeufs la cane s'est mise à couvée pour une seconde fois. 3 oeufs supplémentaires (non fécondés car pas été avec le mâle) sont apparus après le début de la couvée. Une couvaison qui aura durée 35 jours (ce qui serait pas mal la normale pour une Barbarie selon ce que j'en lis un peu partout sur le net). 

Mercredi dernier ils sont apparus enfin! 16 piou-piou caneton de barbarie! Donc les 16 oeufs du début ont tous été fécondés et se sont tous rendu à terme.

On pourra dire que c'est la nouvelle aventure pour notre été 2014.




lundi 28 juillet 2014

Un "vrai" potager par la faute des grands pins blancs

En 2014 je peux dire que j'ai un premier "vrai" potager à la maison. Un "vrai" potager dans le sens de potager d'une assez bonne superficie. Un potager pas seulement avec des herbes aromatiques dissimulées ici et là à travers les plate-bande (ou en quantité astronomique comme l'oregano sous le pommetier). Ou quelques plants de tomate tockés ici et là.

En fait, avant de penser potager à la maison, il fallait penser couper des arbres pour avoir suffisamment d'heures d'ensoleillement, de lumière quoi. Et c'est ce qui nous a arrêté fort longtemps. Couper des arbres. Ça prend tellement d'année à pousser un arbre mature. Lesquels couper, lesquels garder? Il y a tellement de terrains déboisés pour faire des infrastructures humaines que je me suis posée la question longtemps si c'était une bonne idée de couper mes grands arbres. Les années ont passées, la rencontre de Éric et Véronique (particulièrement Éric) a fait cheminer l'idée dans ma tête. Pourquoi pas? Pourquoi pas moduler et apporter un environnement comestible, voir une "forêt comestible" (c'est presqu'un autre nom pour parler d'un verger diversifié et plus "sauvage" ce terme). Moduler l'environnement, moduler le terrain en observant ce dernier pour y ajouter un potager.

Un fait demeure, pas assez de soleil sur l'ensemble du terrain. Il y a 2 ans on a commencé quelques petites parcelles à l'huile de coude en déracinant et enlevant les roches dans une section du terrain plus ensoleillée qui n'avait pas trop d'arbres matures. Mais c'est quand même long et difficile enlever les roches quand on a pas l'outillage adéquat pour ça, ni les moyens de plus pour ces années là. Quand même, 3 premières bandes avait été dégagé. Les roches redisposées en allées de chaque côté des bandes à potager. Ça a permis un peu d'ail, plus de tomate, de la bette à carde, de la laitue et quelques autres légumes pour ces premières années-là.



Reste que c'était encore petit. Reste qu'il nous manquait de coin ensoleillé. 

Au printemps 2013, après 2 ans à apercevoir un grand pic parfois à la maison, nous avons remarqué que notre grand pin blanc devant la maison avait un gros trou dans le haut. C'était donc normal d'apercevoir le grand pic. Analyse de la situation. L'arbre en a assurément pour quelques années encore quand même, mais... Mais si on le laisse tomber de lui même il tombera forcément ou presque sur les fils électriques (2 côtés, dont celui vent dominant) ou la maison (outch), un seul côté causerait moins de dommage. Tant qu'il est debout, cet arbre apporte beaucoup d'ombrage, et on aurait besoin de lumière un peu sur le terrain (pour ajouter des arbres fruitier par exemple). À force de jauger le tout nous nous somme décidé pour le faire abattre. Non nous ne pouvions pas le faire nous même. Trop proche des fils électriques pour nos capacités (bien que assez loin des fils, distance réglementaire, pour ne pas avoir besoin de le faire tomber par un émondeur mandaté par hydro-québec... On les a quand même fait venir pour s'en assurer officiellement, car 2 émondeurs sur 4 considéraient l'arbre trop proche, les 2 autres ne voyaient pas de problème, la distance minimale étant respectée.) et trop compliqué pour notre expérience sans tout saccager le terrain.



Nous avons donc fait tomber ce grand pin blanc l'an dernier. Tant qu'à avoir les émondeurs sur place, nous avons aussi fait tomber l'arbre qui avait été touché par la foudre autour de 2005 et qui avait beaucoup de misère depuis ce temps. Pis un autre grand pin à double tête (belle fourche qui ramasse tout les débris ou les gros nids) très à proximité de la maison à l'arrière. Plus les années passaient, plus ces 3 arbres nous rendaient inquiet lorsqu'il y avait des gros vents. Faut dire, la première année ici, à notre retour d'un week-end chez la belle famille on a eu la surprise de voir que les grands vents avait fait tomber une grosse pruche creuse sur le terrain. Chanceux, aucun dommage, elle avait tombée "à la bonne place". Mais ça n'aurait probablement pas été le cas des grands pins. D'ailleurs pour le grand pin à l'avant, nous avons pu constater qu'il se "creusait" à partir de la base jusqu'à environ 2/3 de sa hauteur. Pas encore assez creux pour l'affaiblir considérablement, mais quand on a vu ça, on a été content de savoir qu'il était au sol et ne représentait plus de risque.



Alors donc l'an dernier ces arbres sont tombés, créant plus de lumière sur le terrain. Nous amenant vers une nouvelle situation. Et c'est à partir de là qu'on a commencé à moduler plus activement notre terrain. À voir se dessiner dans nos têtes une image plus nette de ce qu'on veut en faire, de comment on veut le moduler pour le rendre un environnement "plus comestible".

mercredi 2 juillet 2014

Une paruline couronnée a fait son nid chez moi

oisillon de paruline couronnée
C'est mon homme qui a aperçu le nid en premier il y a 5 jours. Il avait éclairci une partie du sous-bois pour que les enfants puissent y marcher autour de la table à pic nic. Il s'affairait à d'autres changements qu'on a décidé d'apporter dans cette portion du terrain (genre remplir un "trou" avec de la branche et un peu de terre par dessus pour adoucir le nivelé) et il a remarqué qu'un oiseau (nerveux) semblait toujours se promener au sol en essayant de le distraire et l'attirer plus loin. Il a donc commencé à chercher s'il y avait un nid au sol. Il n'aurait pas voulu l'écraser par mégarde.

oui il y a un nid au sol sur cette photo!
Il a repéré le nid et il est venu me chercher en me disant: "apporte ton appareil photo". On était en soirée, les enfants déjà rentrés, la noirceur allait s'installer. Je suis allée voir et j'ai pris le nid en photo. Sans se consulté, nous n'avons pas voulu avertir les enfants de la présence du nid. Trop peur que les plus jeunes aillent foutre leur nez là trop souvent. 

Fait cocasse, les enfants nous ont mentionné hier qu'ils voient régulièrement 2 oiseaux se promener au sol pas trop loin d'eux quand ils vont manger ou jouer à la table à pic nic. Mon homme et moi on s'est regardé sans mot dire. La seule chose qui fut demandé aux enfants était de porter attention aux oiseaux, essayer de retenir des détails de leur plumage pour les identifier. 

Aujourd'hui je suis repassée pas trop loin du nid et j'ai vu l'oiseau en sortir (et en apercevant encore les oeufs du coin de l'oeil). J'avais assez de détail pour savoir que s'était une paruline. Je suis rentrée à l'intérieur et j'ai fouillé mes livres d'oiseaux. Tout converge vers la paruline couronnée. La grosseur, le plumage de l'oiseau, les couleurs sur la tête, le type de nid (au sol avec un sommet en forme de dôme et ouverture sur le côté), le nombre d'oeuf (environ 4), le comportement de l'oiseau. Puis j'avais déjà vu et identifiée la paruline couronnée au alentour de la maison par le passé.



Une heure plus tard mon homme m'a dit qu'il y avait des oisillons, j'étais septique, je n'avais rien vu une heure plus tôt. Ce soir j'ai tenté de les photographier de loin, l'image est floue, mais oui il y a 2 oisillons et encore 2 oeufs.

Depuis on a repoussé un nouveau chat se promenant trop proche du nid à notre goût (un chat qui ressemble à celui qu'on a perdu il y 2 ans et qui ressemble beaucoup à notre vieille chatte actuelle). Pour ma part, je n'irai pas prendre d'autre photo, je vais les laisser tranquille. Puis on continuera nos "travaux" dans ce coin dans une semaine environ quand les petits auront quitté le nid.

Chaque année sa surprise dans la nature faut juste ouvrir les yeux et savoir observer :)


mardi 1 juillet 2014

Conserves maison: les couvercles Tattler réutilisables disponible chez Canadian Tire



Tattler l'avait annoncé sur leur page facebook en décembre dernier: Canadian Tire allait distribuer leur couvercle à partir de 2014. Eh bien oui c'est maintenant une réalité!

Madelon sur le forum des conserves maison nous a appris en juin avoir vu des couvercles Tattler en boîte de 12 (format régulier et en grande ouverture disponible) sur les tablettes de son Canadian Tire, ainsi que des joints de rechange pour chaque format en emballage de 12 également. Quand je suis passée à mon Canadian tire, j'ai pu constater qu'il y avait également les couvercles Tattler dans la section "mise en conserve".

9.99$ pour 12 couvercles Tattler format régulier ou 12.99$ pour 12 couvercles grande ouverture, le prix vous semble élevé?



Dites-vous que c'est mieux pour vous si vous en voulez seulement une petite quantité (et pas mille+ comme moi!) puisque le coût de livraison rendait les petits achats coûteux également via Tattler directement.

Dites-vous que ça vous permet de tester le produit et si vous aimez vous pourrez passer une plus grosse commande chez Tattler directement lors d'un de leurs spéciaux.

Dites-vous qu'ils sont réutilisable et qu'à la longue ils se rentabiliseront.

Dites-vous que ça fait des déchets en moins au lieu de toujours devoir acheter (et jeter) des caps bernardin neuf.

Dites-vous que les pots à ouverture large sont maintenant plus attrayant. En effet, les couvercles Bernardins sont toujours plus dispendieux que les régulier et doloramouille semble les avoir discontinué de leur inventaire.

Dites-vous que ça vous évitera de manquer de couvercle en pleine séance de cannage et que vous n'aurez pas à payer des boîtes Bernardins 3x le prix à l'épicerie parce que le doloramouille le plus proche est à 30km de chez vous (bonjour la perte de temps et d'essence) et que d'autres canneux ont déjà dû vider l'inventaire juste avant vous et que vous devez vous rendre au prochain dolo pour finalement finir ça à l'épicerie! C'est honnêtement ce point qui est la plus grande satisfaction pour moi depuis la saison 2012 où j'ai commencé à utiliser les couvercles Tattler. Je n'ai plus à me soucier de me faire un stock de couvercles quand on est hors-saison. Pis je ne manque plus de couvercle quand c'est le temps de canner!

Personnellement j'adore ces couvercles et je ne m'en passerais plus.

Vous vous êtes décidé à en acheter et éprouvez quelques problèmes techniques à les utilisez? Passez sur le forum des conserves maison pour lire les commentaires des autres canneux qui utilisent les couvercles Tattler depuis 2012. Si vous ne trouvez pas de réponse, poser votre question sur le forum, peut-être que d'autres canneux ont vécu le même problème et trouvé une solution et seront heureux de vous aidez :)


dimanche 29 juin 2014

Sandwich ou tartinade estivale de la fin juin au kale et capucine



Quand il fait chaud comme aujourd'hui on a pas vraiment envie de manger chaud ou faire chauffer le poêle. Mais c'est pas encore tout à fait le temps des tomates, alors pas de sandwich aux tomates. Pas de sandwich aux concombres non plus.

Alors qu'est-ce qu'on fait?

2 pots 250ml de tartinade de jambon sont mis au frigo en milieu d'après midi.

À l'heure du repas on va chercher de quoi faire une sandwich estivale de la fin juin:

-Des feuilles de kale (ici le le "Red russian", c'est celui essayé au potager cette année qui fait belle figure en ce moment)
-Quelques branches de persil
-De l'oignon (Red of Florence)
-Des fleurs de capucine (Princess of India choisi pour leur couleur rouge orangée, oui j'aime le orange)
-De la moutarde ou de la mayo au choix

On coupe en morceaux, on mélange tout ça et hop entre 2 tranches de pain.

Pour dessert:
Des raisins et des cerises congelés c'est du bonheur!

Tchin 

;)


vendredi 27 juin 2014

Fourchette modifiée pour dénoyauter les cerises, l'outil indispensable pour la corvée de cerise



Un outil simple et banale, mais à quel point apprécié: la fourchette modifiée pour dénoyauter les cerises!

Le tout a commencé il y a 2 ans... Les cerises n'étaient pas dispendieuses (je les avais eu à 0.56$/lb) J'avais mon dénoyauteur à cerise manuel de type "pince" un peu comme ceci. Mais j'en avais un seul et je m'étais un peu lâché lousse dans l'achat de cerise vu le prix. Mon homme s'était porté volontaire pour m'aider à dénoyauter les cerises et s'était souvenu d'un truc pour dénoyauter les cerises posté sur le forum des conserves maison. (moi je n'avais pas zieuter le vidéo, alors je ne savais pas ce que c'était et son efficacité)

Pendant que moi j'utilisais ma "pince à dénoyauter" et que les grandes coupaient des cerises en demi pour le déshydrateur, mon chum est allé gosser 2 fourchettes modifiées pour dénoyauter les cerises. Il est revenu tout fier de lui et s'est mis à m'aider... Moi ben j'ai continué à utiliser "la pince à dénoyauter" sans vouloir essayer sa patente... Je me souviens lui avoir répondu un truc du genre: "non, non ça va j'ai mon dénoyauteur, j'ai pas besoin de ta fourchette." Il était disons déçu...

Mais, moi j'avais acheté vraiment beaucoup de cerise hein. 
Oui plusieurs caisses de 18 lbs en fait.

Et arriva ce qui devait arriver: ma pince à dénoyauter les cerises s'est brisée après ma première caisse.
Mais, moi j'avais acheté vraiment beaucoup de cerise hein. 
Oui il me restait encore plusieurs caisses de 18 lbs à processer.

Penaude je lui ai demander "c'était quoi sa patente de fourchette de chez pas quoi"... Vous auriez dû voir la satisfaction dur son visage, il avait fini par gagner! Il m'a donné une des fourchettes modifiées et j'ai commencé à l'utiliser. Ben vous savez quoi, c'est un vrai bijou cet outil pour dénoyauter les cerises! Plus jamais j'achèterai de dénoyauteur tellement la fourchette modifiée est efficace et coûte presque rien. On peut facilement s'en procurer 3-4 pour 1$ au dolo et se faire 4 outils pour une petite gang à rire et déconner en dénoyautant des cerises assis autour d'une table!

Mais il n'y a pas que le coût de l'outil qui est bien, il y a aussi son utilisation. Avec une pince à dénoyauter les cerises, on a toujours les muscles de la main et de l'avant-bras qui travaillent de façon désagréable. Il faut ouvrir grand la main pour bien empoigner le dénoyauteur et ensuite appliquer une bonne pression. Si ça va pour un petit bol de cerise, il en va autrement pour des caisses et des caisses de cerises. On a vite les muscles de l'avant-bras qui crient ouille-ouille-ouille. Avec la fourchette modifiée fini ce problème! On pique la cerise avec les 2 dents à crochet pour les glisser sous le noyau et on tire, le noyau vient tout seul avec un beau bruit de succion. La cerise reste presqu'intact. C'est vraiment moins exigeant pour l'avant-bras et beaucoup moins douloureux (et on peut faire plus de cerise!)



On peut même dénoyauter en gardant les queues de cerise si on veut faire des trucs jolis et décoratif. 



Il n'y a pratiquement pas de perte car le noyau sort bien propre sans morceau de fruit attaché à celui-ci. Avec d'autre dénoyauteur on perd souvent un disque de chaire de la grosseur de "la tige" qui pousse le noyau.

Côté efficacité, il y a 2 ans, j'avais des cerises de gros calibre. Je pouvais dénoyauter une caisse de 18 lbs en une heure. Dimanche dernier je me suis procurée 4 caisses de cerises de washington, le calibre étaient plus petit (11.5 à 12) il m'a fallu environ 2h par caisses de 18 lbs. Toujours est-il que côté efficacité ça me va la fourchette modifiée. Même avec les cerises de petit calibre, mes 4 caisses de dimanche dernier ont été fait dans la même journée et on pu être congelé (environ 85% en congélation) le restant fut transformé en cerise dans le sirop. Au prochain spécial je me prends d'autre caisse de cerise pour continuer le stock de l'année ;)



Côté conception et ajustement de la fourchette modifiée...

Les 2 dents extérieures rabattues sont plus confortables si elles ne se retrouvent pas dans la paume de la main. On portera alors attention à les faire du bon côté surtout si on veut processer plusieurs caisses de cerises. Quand mon homme a fait ses 2 premières fourchettes en 2012, il n'avait pas porté attention à ce détail et par hasard il en a fait une d'un côté et une de l'autre. 

Autre détail, la longueur des "crochets" des 2 dents du milieu (celles qui se logent sous le noyau) doit être ni trop courte, ni trop longue pour un fonctionnement idéal. Avec des cerises de gros calibre, j'ai préféré celle avec des crochets un peu plus longs, avec les cerises de petit calibre j'ai préféré celle avec les crochets plus petits. 

Certain préfère avoir un angle à 90 degré pour les crochets, d'autre les veulent un peu plus proche de 75 degré... c'est à vous de voir votre préférence ou d'ajuster selon votre lot de cerise. C'est ce qui est beau de cet outil, on peut l'adapter au besoin.



Alors voilà, ça fait 2 ans que je veux partager ça sur le blog avez vous et c'est juste maintenant que je trouve le temps de l'écrire! Au moins on est au début de la saison des cerises et l'année semble prometteuse. Bon dénoyautage de cerises tout le monde ;)

mercredi 25 juin 2014

Le rythme des saisons avec les allium (ciboulette, ail, oignon, ect)

À force d'ajouter des légumes au potager qui s'agrandi, je finis par mieux retrouver mes repères et saisons ;)

Là j'avoue quand je consulte wiki, je ne sais plus trop comment appeler cette famille de végétaux... alliacée, liliacée. amaryllidacée? En tout cas, le genre lui serait allium. On parle d'ail, de ciboulette, d'oignon, de poireau.

En mai, j'utilisais ce qu'il me restait de fleurette d'ail au congélo, des vieux oignons de l'an dernier, des oignons verts (parti en semis dans la maison en fin janvier/début février), et de la ciboulette.

En juin, j'utilise parfois de la ciboulette, parfois de l'ail très jeune du potager, de l'oignon vert (semis intérieur janvier/février de variété pour demeurer en oignon vert). Depuis la mi-juin j'utilise et récolte ma fleurette d'ail de la saison 2014. J'ai planté 3 sortes de bulbes d'ail l'automne dernier. Pour 2 d'entre eux les fleurettes ont été prête à la mi-juin, l'autre sorte arrive à ça récolte actuellement. C'est environ 1 kilo de fleurette d'ail que j'ai obtenu du potager cette année. Personnellement, même si j'aime l'ail, je ne crois me rendre à planter plusieurs milliers de bulbes chez moi pour l'instant. J'en ai planté environ 300 l'automne dernier, ce n'est peut-être pas suffisant pour couvrir toute l'année et les semis de la prochaine année, mais ça fera certainement une bonne portion. Quand il n'y en aura plus on utilisera d'autre membre de cette famille de végétaux.



Maintenant j'attends juillet...

La récolte des bulbes d'ail, la mise à sécher... Les jeunes oignons aussi à l'occasion. J'ai hâte de voir comment se comporteront jusqu'à l'automne (et durant l'hiver) les cultivars d'oignon que j'ai choisi d'essayer cette année. Jusqu'à présent je crois que celui qui réussi le mieux est le cultivar "Red of Florence".

Je regarde pousser aussi les quelques oignons égyptiens (si ma mémoire est bonne c'était leur "nom" j'ai pas plus de détail que c'est un genre d'oignon perpétuel) obtenu l'an dernier dans mon panier de légumes. J'avais alors transplanté les "bébé oignons" qui pendaient sur les queues obtenues. 3 sont réapparus ce printemps et sont entrain de pousser pas trop loin des plants de fraises.

Je fais un mini essais avec les poireaux, je ne sais pas ce que ça donnera.

Je sais déjà que je dois ajouter pas mal de ciboulette dans mon paysage potager. Et pas mal plus d'oignon à botteler (oignon vert couramment appelé "échalotte" au Québec, bien que ce ne soit pas de l'échalotte "française" ;) )...  J'ai volontairement omis d'essayer l'échalotte française cette année, je veux déjà en ajouter l'an prochain. Pour l'instant comme qui dirait, on regarde pousser le tout et on prend bonne note pour les années à venir.



mardi 24 juin 2014

Tartinade fraise et camerise, un essai pour apprivoiser un nouveau petit-fruit



Un essais de cette année, la tartinade fraise et camerise. 

J'ai voulu faire un essais avec la camerise (Lonicera caerulea) pour me familiariser un peu plus avec ce petit-fruit. J'avais déjà goûté le fruit à 2 ou 3 occasions dans les 2-3 dernières années, mais jamais en assez grande quantité pour me faire une idée. Faut voir, l'équivalent d'une tasse de camerise partagé entre 6 personnes, ben ça ne permet pas vraiment de se faire une grosse idée du produit. Alors j'en ai acheté 2 litres (ça fait 1 kilo) samedi dernier pour enfin pouvoir tester plus à mon aise. L'idée étant de savoir si quelques plants de camerisier vont gagner leur place ou non sur le terrain.

Finalement je crois que les camerisiers vont gagner une place. Modéré par contre. Une place pour la diversité et parce que ce fruit vient à maturité un peu avant les fraises et que la période de cueillette vient chevaucher celle des fraises au mois de juin quand on rêve tellement de manger enfin des petits-fuits frais. Le camerisier va gagner une petite place aussi parce que moi et ma cocotte no2 ont a apprécié ce petit goût particulier difficile à décrire. Petit goût rappelant un peu le bleuet, un peu la framboise, un peu la cerise, un peu différent petit-fruit finalement. Par contre je n'en ai pas encore assez mangé pour lui reconnaître facilement son petit goût caractéristique propre à lui-même. Une place aussi à cause de sa rusticité (-40C)

Je vais donc regarder les cultivars de camerisier disponible (une liste de camerisier par ici, d'autres considérations par là) et voir ceux qui retiendront mon attention. Question pollinisation j'en comprends qu'il m'en faudra probablement environ 3 dont un bon pollinisateur. Question de rendement, j'ai lu 1 kg / plant après 3 ans, 4 kg / plant après 6 ans. Alors je figure qu'à terme 3 à 6 plants devraient être plus que suffisant chez nous.

Mais en attendant voici la recette de tartinade de fraise et camerise que j'ai fait et que je trouve intéressante. Moins sucré que la confiture traditionnelle à l'ancienne, mais un gel moins fort aussi. Pour faire cette tartinade j'ai utilisé de la pectine "only blue" (déniché au marché At water) et j'ai réduit de moitié la quantité de sucre par rapport à une confiture traditionnelle. Le "corps" de la tartinade a un goût particulier provenant de l'amalgame de la fraise et de la camerise, puis à l'occasion on croque un morceau de fraise et on en reconnait le goût caractéristique... Ça fait un heureux mélange :) La couleur en pot est assez foncée dû à la camerise, mais sur du pain ça lui donne aussi des reflets mauve-bleuté fort jolis.



Ingrédients:

500g fraises équeuttées
500g camerises
500g de sucre (pour une confiture traditionnelle j'aurais mis 1kg de sucre)
Zeste de 4 limettes
4 limettes pelées à vif

2 c. à thé de pectine only blue

Préparation:

Dans un bol, mettre les fraises et les camerises, 
Piler légèrement au pilon à patate pour briser superficiellement les fruits (surtout les camerises qui ont une peau comme les bleuets)
Ajouter le zeste de 4 limettes et le sucre
Mélanger délicatement.
Couvrir et laisser reposer 24h (mélanger à mi-temps pour s'assurer que le sucre est bien réparti)

Le lendemain, à l'aide d'une passoire (pour moi celle de mon chaudron à pâte), séparer les solides de fruit du jus sucré (le jus est récolté dans mon chaudron à pâte).
Porter à ébullition le jus sucré.
Ajouter les fruits (fraise et camerise) et les  limettes pelées à vif et coupées en rondelle (celles zestées la veille)
Reporter à ébullition en brassant constamment.
Cuire environ 3-4 minutes à partir du retour à l'ébullition.
Soupoudrer la pectine only blue sur le mélange de fruits (l'instruction de la pectine dit de mélanger cette dernière avec une portion de sucre, mais je utilisé la pectine directement sans la mélanger avec sucre car je ne voulais pas en ajouter davantage)
Bien brasser et cuire encore 2-3 minutes en brassant continuellement.

Empoter aussi tôt dans des pots de 250ml, espace de tête 1/4po (4mm)
(faire attention d'enlever les membranes de limettes lors de l'empotage)
Traiter à la marmite d'eau bouillante 5 minutes.
Rendement: 4 pots 250ml et un petit restant de 125ml


lundi 23 juin 2014

Les petits fruits frais (camerise, fraise des bois et fraise cultivée) c'est donc bien bon!



À cette époque de l'année c'est magique, les petits fruits frais nous reviennent en force. Ça fait du bien après un long hiver et un début de printemps tardif. C'est plein de vitamines et ça nous fait sourire.

La dernière semaine d'école, les enfants mangent des fraises des bois en attendant l'autobus. C'est devenu presqu'un rituel! Mes plants de fraises cultivées dans mon spot à l'avant m'ont déjà donné quelques plats de fraises qu'on se partage à la collation ou au dessert. Mes autres cultivars sont tardifs, ils ont des fruits verts actuellement.



Et là l'école est finie! Qui dit fin d'école, dit aussi le début de la saison des fraises cultivées. Dès samedi nous sommes allés cueillir 8 paniers de fraises en auto-cueillette. On bouffe de la fraise en quantité et on commence à faire nos provisions de bonne fraises goûteuses du Québec. J'ai aussi rapporté 2 litres de camerise afin de goûter à ce petit fruit pour la peine et voir si j'en plante quelques buissons ici.


Pour l'instant le verdict est du genre: "Oui, mais il faut laisser beaucoup plus de place aux bleuets qu'aux camerises". Ce qui permet aux camerisiers de gagner un peu d'espace sur le terrain, c'est parce que ce petit fruit vient à maturité avant les fraises et jusqu'au début de la saison des fraises. C'est assez précoce dans la saison et il n'y a pas encore d'autres petits fruits frais disponible. Moi et ma cocotte Élaine, on aime bien la camerise, les autres l'apprécient moins si elle n'est pas sucrée avec sirop d'érable. J'en ai aussi fait une tartinade, la recette suivra un peu plus tard sur le blog.

Alors nous voilà à garnir nos céréales et nos crèpes de camerises, de fraise des bois et/ou de fraises cultivées.

Ça c'est du bonheur pour les papilles de la madame :)