vendredi 4 novembre 2016

Pomme de terre au potager 2016: le plaisir de voir la diversité génétique s'exprimer à l'aide des TPS (true potato seed)


Un billet qui se veut un retour sur mon amusement de l'été au potager: mon projet pomme de terre à partir de TPS (true potato seed). Que d'amusement, de diversité et de beauté pour les yeux et la bouche! Ici l'idée n'était pas de produire les plus grosses pommes de terre au monde, mais tout simplement d'arriver à produire des plants de pomme de terre à partir des graines que j'ai récupéré à la saison 2015 sur mes plants de pomme de terre. J'en parlais en février dernier justement. Les tubercules n'avaient pas besoin d'être gros pour moi, car je leur réservais une utilisation rapide de pomme de terre nouvelle à consommer avec la pelure.

Mes TPS me provenaient de plants femelles des variétés "congo", "Rouge Michel Lachaume" et "Ratte"... mais le pollen lui a pu provenir des 10 variétés présentes dans mon potager en 2015 (voir le billet de février pour la liste des 10 variétés). J'ai eu le privilège de visiter Véro et Éric dans cette même période et ils m'ont fait cadeau de TPS qui leur avaient été offert par Michel Lachaume et qui provenaient de plants de pomme de terre résistants au Mildiou. Alors j'ai fait un essais de culture au potager 2016 avec 4 différents lots de TPS.

D'abord pour donner une idée de la grosseur des semences, voici quelques photo prisent quand j'ai fait mes semis le printemps dernier (avant d'aller rencontrer Véro et Éric). 





J'ai fait un semis avec 20 semences pour chaque lot de TPS puisque je n'avais aucune idée de taux de germination que j'obtiendrais. (pas fait de test pré-alable)

Les graines de congo étaient plutôt foncées, celle des "Rouge Michel Lachaume" étaient plutôt blanches et celles des "Ratte" étaient plutôt blondes. Difficile à voir sur les photo, mais les semences des "Rouge Michel Lachaume" étaient un peu plus volumineuses que les 2 autres.

J'ai peu de photo de mes plants au potager cette année, mais voici quand même ce que les minuscules semis avaient d'l'air lorsqu'ils ont germé et un des plants quelques semaines plus tard avant la mise en terre.




Parenthèse concernant les semences de pomme de terre. Même si j'avais eu des TPS provenant uniquement de fruits produit par auto-pollinisation, j'aurais vu amplement de variabilité génétique parmi mes semis qui se serait exprimé via le phénotype (ce que l'on peut percevoir, ce que les gènes expriment) et c'est justement ce qui m'attirait dans ce projet! C'est l'une des particularités de la pomme de terre (contrairement à la tomate) et une des raisons pour lesquelles on la propage via le tubercule (multiplication végétative plutôt que germinale), c'est la façon de garder la lignée tel quelle facilement sans avoir besoin de passer par une étape longue de stabilisation génétique (et plus ardue avec une polyploïdie et qui finirait en appauvrissement génétique plus que d'autre chose). Autrement, via les TPS il y a forcément re-brassage génétique et les phénotypes observés sont variés en partie à cause de la polyploïdie (nombre de copie des chromosome) qui augmente les possibilités de combinaisons. Les différentes variétés de pomme de terre que nous connaissons et achetons au super marcher vont généralement être tétraploïde (4 set de chromosome) ou parfois diploïde (2 set de chromosome), mais il est possible aussi d'avoir de la triploïdie, de la pentapoïdie et de l'hexaploïdie chez la pomme de terre (Rousselle P. Robert Y, Crosnier JC (1996). La pomme de terre. Production, amélioration, ennemis et maladies, utilisations. Mieux Comprendre. Paris. FRA: INRA Editions

Prêt à voir les tubercules que j'ai obtenu au potager à la saison 2016?

D'abord les tubercules de mes TPS "congo" 

Sur 20 graines semées, 18 ont germé. 

C'est le lot qui a pris le plus de temps à germer (jusqu'à 14 jours) et qui montrait le plus de signes de disparités entre les semis, certain plantules étaient très faibles et chétifs, d'autres étaient forts. J'en ai donc perdu en court de route. Au moment de transplanter dehors il restait 15 plants. Plusieurs ont aussi succombé lors de leur passage à l'extérieur. 

Au final, seul 7 plants de TPS congo m'ont donné des tubercules pour ma récolte en août. Deux de ces 7 plants m'ont donné quelques (4 et 1) fruits aériens à partir des quelles je pourrai extraire de nouvelle semences TPS.





Ensuite les tubercules de mes TPS "Rouge Michel Lachaume"

Sur 20 graines semées, 19 ont germé. 

C'est le lot qui a germé le plus rapidement (5-6 jours)... Est-ce parce que les semences étaient plus grosse déjà à la base? Je ne sais pas, peut-être! 16 plantules se rendront jusqu'au semis extérieur et un seul plant n'appréciera pas le choc de transplantation à l'extérieur.

Au final, 15 plants de TPS rouge Michel Lachaume m'ont donné des tubercules. La diversité est assez impressionnante à observer pour ce lot de TPS. Couleur de pelure (bleu, bleu-mauve, violet, beige, rose pâle, presque blanc, gris-rose, rouge-rose), couleur de chaire (jaunâtre, jaunâtre veiné mauve, blanc, blanc crème, blanc veiné mauve) et forme (ronde, ovale ou allongée) variées pour le bonheur de qui recherche de la diversité!

Ma préférence va pour le tubercule à pelure bleu-mauve foncé et à chaire jaune avec reflet mauve (2e de la rangée du haut). Je suis bien contente d'en avoir un comme ça. En fait, j'en souhaitais un exactement comme lui pour mon propre plaisir! J'aime visuellement la couleur bleu-mauve de la pelure et j'adore le goût des pommes de terre dont la chaire est jaune/doré. J'en ai gardé des tubercules pour continuer l'essais au potager 2017 avec celui-ci.



Troisièmement les tubercules de mes TPS "Ratte"

Sur 20 graines semées, 7 ont germé. 

Les 7 plantules se sont rendu jusqu'à la transplantation à l'extérieur, toutefois seulement 4 plants ont survécu et m'ont donné des tubercules.

Mais c'est dans ce lot que j'ai eu l'une de mes plus grande surprise. Un des plants m'a donné pas moins que 112 tubercules à lui seul! Les tubercules étaient petits, mais suffisamment gros pour les cuire entiers et les transformer en une délicieuse salade froide de pomme de terre. Une belle grosseur pour faire une bouchée sans avoir besoin d'éplucher, ni de couper les petits grelots en questions! Je suis curieuse de savoir si les tubercules seraient devenus plus gros si je les avais laisser atteindre leur pleine maturité. Je le saurai bien l'an prochain, car j'ai conservé des tubercules de ce plant afin de les mettre en terre au potager 2017. Puis en prime j'ai eu 16 fruits aériens sur ce plant.

Un second plant de TPS Ratte pour sa part m'a donné 71 tubercules, cette fois-ci avec une chaire auréolé de bleu. Ici aussi 7 fruits aériens pour m'amuser plus tard!



Finalement l'unique plant TPS "résistante au mildiou"

Sur 20 graines semées, 1 seule a germé.

Ce seul plant a très bien survécu la transplantation extérieur et était franchement vigoureux et très productif en fruits aériens. Pas moins que 63 fruits aériens récoltés sur ce seul plant! Promesse d'amusements futurs!

Par contre côté goût et texture, les tubercules de ce plant laisse franchement à désirer. Un type de pomme de terre plus fibreux et moins agréable à consommer.

Sauf qu'avec son potentiel génétique différent de résistance à la maladie, je suis bien contente d'avoir obtenu un aussi grand nombre de fruits aériens! Surtout que c'est la seule graine de ce lot qui a germé! 



mercredi 15 juin 2016

Dessert d'été: crème glacée sur coulis de camerise à l'érable accompagné de nos premières fraises



Un petit plaisir d'été parce que les petits fruits de saison sont entrain de se pointer le bout du nez avec la chaleur. Aujourd'hui, je suis allée faire un peu d'auto-cueillette de camerise. Un des premiers petits fruits disponible. J'ai débuté ainsi mon stock de fruits congelés pour cette saison.

Retour à la maison, zou j'ai demandé à ma grande de nous partir une batch de crème glacée qui serait prête pour le dessert.



Pendant ce temps j'ai roboté des camerises avec du sirop d'érable pour en faire un délicieux coulis.

Petit tour au potager pour aller chercher nos premières fraises rouges de la saison. Oui il n'y en a qu'une poignée pour l'instant, donc on partage dans le dessert! 



Au passage j'attrape aussi quelques feuilles de menthe... me semble que de la menthe ciselée dans le dessert ça serait bon ce soir.

Assemblage du tout: fond de coulis camerise au sirop d'érable, splouch de crème glacée, rondelle de banane, morceaux de fraise, menthe ciselée, arachide et fève de cacao et re-coulis de camerise.

Un délice savoureux qui marque le début de la saison des petits fruits et des desserts frais.... et bientôt la fin de l'année scolaire.



Bon été!

samedi 21 mai 2016

Mes plants de kale ont survécu à l'hiver 2015-2016 et font des boutons floraux à la saison 2016

Bouton floral non-éclot de mes kale "red russian"
Chaque saison au potager nous apporte son lot de surprises qui sont toutes autant de petit bonheur. Cette année parmi les surprises, il y a le kale red russian qui a réussi sont hivernation.

Je suis bien contente d'avoir retrouvé mes plants de kale red russian encore en vie après la saison hivernale. Bon, c'est certain que c'était pas l'hiver le plus froid, mais je n'avais pas non plus protégé mes plants de kale vraiment. (J'avais tenté l'expérience l'année précédente aussi, mais malheureusement ce fut un de nos hivers les plus froid en 2014-2015 et mes plants n'avaient pas "toffés".)

J'espère bien pouvoir récolter des semences de mes kale cette année. Une première pour moi.

Pis le kale, ben c'est du bonheur pour ma cocotte no2. Toute la saison dès qu'elle veut un peu de verdure dans un sandwich, ben c'est du kale qu'elle va se chercher au potager. Elle a commencé un coin de potager à elle pour la saison. Devinez quelles graines elle a demandé à sa maman dans sa liste ;) Ben oui du kale!

Mes plants de kale le 12 mai 2016

Mes plants de kale le 21 mai 2016



dimanche 8 mai 2016

Crêpe à la farine de chanvre pour la fête des mères



Au lieu des graines de chanvre, dernièrement je me suis laissée tenter par l'achat de la farine de chanvre. Pour la première utilisation, j'ai essayé ça pour faire un déjeuner aux crêpes le jour de la fête des mamans. 

Ma recette à crêpe de base nous donne juste 6 crêpes et on est 6 à la maison. Alors habituellement un matin "crêpe" on fait 2 à 3 fois la recette de base selon les garnitures qu'on aura. Aujourd'hui j'ai fait la recette de base et j'ai bricolé une recette à la farine de chanvre. 

Premier abord, la crêpe au chanvre est d'un visuel trompeur! Sa couleur laisse croire que j'ai fait de la galette de sarrasin. D'ailleurs ma grande c'est fait berner par ça et a repoussé la crêpe coloré croyant avoir affaire à une galette de sarrasin qu'elle apprécie peu. Sauf que, neni, le goût est plutôt le même ou presque que celui de la crêpe de base. C'est le constat de tout le monde à la maison. Alors pour ajouté un peu de diversité dans un déjeuner de crêpe, voici ma version de la crêpe à la farine de chanvre.



Ingrédients:
2 oeufs
1 1/3 tasse lait de soya
une pincée de sel
3/4 tasse farine de blé
1/4 tasse farine de chanvre
1/4 tasse sucre vanillé
1 cas graines de lin au pilon mortier
1 cas graines de sésame au pilon mortier
2 cas beurre
au besoin spray d'huile d'olive dans la poêle

Préparation:
Faire fondre le beurre et réserver

Dans un bol, battre les oeufs avec un fouet (sans sonne tellement sadique écrit de même)
Ajouter le lait de soya et bien mélanger au fouet

Mettre dans un autre bol tout les ingrédients secs et bien les mélanger ensemble à l'aide d'une fourchette.

Incorporer doucement les ingrédients secs dans le mélange d'oeufs et lait de soya en fouettant bien avec le fouet pour obtenir un mélange lisse.

Ajouter le beurre fondu et bien mélanger.



Faire cuire.
Chez nous la cuisson de crêpe qu'on aime est la suivante:
Dans une poêlon en inox à fond épais, faire un spray d'huile d'olive.
Allumer le rond de cuisinière à "3" (c'est comme moyen-doux).
Attendre que l'huile soit chaude.
Déposer une louche de pâte à crêpe dans la poêle.
Une fois les yeux bien formés et la pâte presque cuite de bord en bord, virer la crêpe pour terminer la cuisson sur le côté du dessus.

Et voilà!

Ce matin on a ajouter à ça une montagne de bleuets et du sirop d'érable.
Ça a fait le bonheur d'une maman et de ses moineaux ;)

jeudi 28 avril 2016

Saison des sucres 2016 en résumé: Une saison très longue et productive.



La saison des sucres 2016 se résume bien ainsi, ce fut une saison très loooooooooooongue ponctuée de quelques pauses de quelques jours! Longue certe, mais la qualité et la quantité de sirop est au rendez-vous.

L'entaillage a été fait le 6 mars 2016.
L'eau s'est mise à couler timidement dès le lendemain.
Ma dernière journée de coulée fut le 15 avril 2016, en après-midi ça a arrêté assez net.
Le lendemain, le peu qui osait couler se brouillait au fur et à mesure, il faisait trop chaud et ça n'avait pas gelé la nuit d'avant. 

On a profité du soleil du samedi 16 avril pour décrocher les chaudières, tout nettoyer et laisser sécher le tout au soleil. En fin d'après-midi tout était ranger pour l'an prochain. Restait juste ce jour-là à finir la dernière batch de sirop avec le réduit accumulé au frigo dans la dernière semaine. 

Cette année je termine la saison avec 41.3 litres de sirop d'érable que j'ai fini en 7 batch différentes.
Une moyenne de 2.86 lbs par entaille à la chaudière (sur tubulure les rendements sont plus élevés habituellement, mais c'est pas vrai que je vais mettre plein de tube de plastique sur mon terrain, j'ai quand même pas une érablière!).

Résumé télégraphique:

Début = 6 mars
Fin = 15 avril
40 jours
42 entailles (mélange érable à sucre et plaine)
1700 litres d'eau d'érable
41.3 litres de sirop d'érable
2.86lbs/entaille

mercredi 27 avril 2016

Après 6 mois d'essai, un retour sur les brassières sport pour la course pour les filles taille forte ET poitrine généreuse pis un clin d'oeil à Geneviève Gagnon la fille derrière "Cours Toutoune"

En novembre dernier je mentionnais sur le blog que je m'étais mise à la course à pied. Ben j'ai jamais arrêté depuis ce temps-là, j'ai couru dehors tout l'hiver! Ouin c'est rendu que j'aime ben ça et qu'il m'est arrivé de courir 10km à quelques reprises. Je commence à penser essayer une ou 2 courses organisées cette saison histoire de voir comment ça se passe et vivre une expérience nouvelle.

Je mentionnais aussi que c'était pas trop évident de trouver des soutien-gorges sport (high-impact) pour la course quand on a besoin d'une brassière taille forte ET pour poitrine généreuse. J'avais fini par me procuré 3 modèles (Ulla Kate, Enell et Anita 5527) et j'en parlais aussi sur le blog. Aujourd'hui c'est un retour d'expérience sur les 3 modèles que j'aimerais faire.

Mais avant d'écrire sur mon retour d'expérience, j'aimerais vous présenter 2 vidéo de Geneviève Gagnon, la fille derrière les capsules "cours Toutoune" qui parodie l'émission "Cours toujours". J'ai découvert ses capsules vers la mi-octobre dernier, environ 2 semaines après que j'ais passé ma commande chez sportsbras. Cours Toutoune c'est un baume à écouter! Geneviève dit tellement tout haut ce qu'on pense tout bas chacun de notre côté. Moi c'est ce que j'apprécie et ce qui me fait rire avec cette fille! Bien malgré elle, cours Toutoune est devenu un mouvement auquel les gens "ordinaires" s'identifie. Ben quoi le mot "athlète" n'est pas vraiment approprié pour ceux qui commence à faire de la marche et / ou de la course. "Gens actif", c'est bien, c'est mieux, mais "cours Toutoune" ça a quelque chose de rigolo qui se prend pas au sérieux (même si on se "prend pas pour d'la marde"!!!), c'est ludique, c'est ça qu'on aime.

Parmi ses capsules, Geneviève nous parle de "Comment être bien totonnée". Ça m'a tellement fait sourire de voir ses capsules suite à ma recherche de soutien-gorges sport pour la course de grandeur 46G. C'est donc avec la permission de Geneviève que je mets ici ses capsules #8 et #18 qui nous parle du "bon soutien, ou comment être bien totonnée". Allez les visionner ça vaut la peine!



En passant, hier c'était le lancement de son livre "Cours Toutoune" inspiré par ses capsules vidéo. Le livre sera disponible en librairie à partir de demain. J'ai comme l'impression que ses fans vont tous se l'arracher! Merci Geneviève d'être aussi inspirante pour bien des gens et nous faire rire un bon coup sans trop se prendre au sérieux!

Bon, revenons maintenant à nos moutons ou plutôt aux soutien-gorges de course qui permettent d'être bien totonnée même quand on porte du 46G. Parce que même avec 25-30 lbs en moins, ma grandeur n'a pas vraiment changé pour le moment, j'ai encore besoin de cette taille-là. En fait, ça fait bientôt 14 ans que je porte cette taille-là (vive les grossesses pour nous faire changer le body!)

On va classer quelque chose tout de suite. La brassière Anita 5527, ben je l'aime pas pour courir. Elle ne supporte pas comme il faut à mon goût quand je coure. Il lui manque un "X" dans le dos, la bande pour attacher à l'arrière n'est pas assez large et l'ajustement des bretelles est trop grand même au plus serré ce qui permet trop de mouvement de bas en haut lorsque je coure. Bref je ne me sens pas en confiance avec celle-là pour courir. Par contre, elle fait une excellente brassière de tout les jours avec un très bon maintient pour les activités "normales" d'une journée. Bon ben au moins j'ai pas gaspillé complètement mon argent sur celle-là puisque je l'ai recyclé en brassière de tout les jours.

La Anita 5527 recyclé en brassière de tout les jours puisque je ne l'aime pas pour courir

La Ulla Kate maintenant. Je l'ai bien aimé au début quand je l'ai reçu, je l'ai même préférée à ma Enell... mais au fil du temps elle m'a déçue. C'est le modèle que j'ai qui encapsule le mieux individuellement chaque sein, mais elle n'a pas de "X" dans le dos. Par contre sa bande d'attache à l'arrière est plus large que la Anita 5527, donc elle tient mieux. Ses bretelles sont très larges et confortables. Ici aussi je devais mettre l'ajustement des bretelles à leur plus petit pour être bien ajusté. Ce qui me laisse croire je j'ai probablement une distance entre "le dessus des épaules et la poitrine" plus petit que la moyenne. Je porte souvent une ceinture moniteur cardiaque lors de mes courses, la brassière Ulla est celle qui est la plus confortable (parmi les 3 que j'ai) lorsque je combine le port de ma ceinture/sangle moniteur cardiaque. Je crois que c'est ce qui m'a fait avoir un penchant pour elle au commencement. Aussi  au début je ne sentais pas la tige de renfort en plastique sur le côté, tellement que je ne l'avais pas remarqué (habituellement je n'endure pas ces renforts qui me blessent presque toujours pour les brassières "normales"). Après 2 ou 3 mois d'utilisation, j'ai commencé à sentir ce renfort, en fait je me suis carrément blessé les seins à cause de ce renfort. Pour mes courses suivantes,  j'ai même du mettre du "taping sportif" en guise de gros "plasteur" là où le renfort m'avait tout irrité au sang. Je crois que si j'ai aimé la Ulla au début, c'est aussi parce que j'allais moins vite en courant. Quand je me suis mise à faire des intervalles avec des petits segments de course entre 11 et 14 km/h, rien n'allait plus avec cette brassière. Je ne coure pas longtemps à ces vitesses, mais dès que j'atteins ça, si j'ai la Ulla je sens que tout se promène d'un bord à l'autre, j'ai trop conscience de tout ça et pouf je diminue ma vitesse. Sans compter qu'un point m'apparaît dans le dos suite aux courses où je porte ma Ulla depuis un bon mois maintenant. Est-ce parce que le tissus est déjà trop étiré? En à peine 4 mois d'utilisation? Si c'est le cas, pour l'ensemble de l'oeuvre et le prix que cette brassière se détaille, je ne trouve pas que c'est un bon choix du tout. 

le renfort sur la Ulla kate qui a fini par me blesser
Reste la Enell encore fidèle au poste! Enfin avec un léger ajustement! Ma Enell c'est la première brassière sport pour la course qui m'est arrivé à la maison. Moins d'une semaine après ma commande chez sportsbras je la recevais. Elle n'était pas tout à fait bien ajusté pour moi, mais c'était de loin ma meilleur option avec ses larges bretelles et son dos renforcé-croisé. Ce modèle encapsule aussi chaque sein, mais à ce chapitre, la Ulla fait mieux. L'ajustement qui manquait à ma Enell était au niveau de la longueur des bretelles qui ne sont pas ajustables sur ce modèle. Vous aurez deviné que les bretelles de ma Enell sont donc juste un peu trop longue pour moi. En fait, ce problème semble être récurant pour moi peu importe le modèle. Comme je savais que j'étais en processus de perte de poids dû à la course, je n'ai pas fait faire d'altération tout de suite sur ma Enell. Mais avec 25-30 lbs en moins, il commençait à être temps de faire cet ajustement. Ce que j'ai fait la semaine dernière. Merci "ma tante Lise" pour cet ajustement, tu as des doigts de fée et ma Enell est enfin bien ajustée pour moi! Je l'ai testé ce matin suite à cet ajustement et je suis ravie! La Enell c'est mon modèle préféré jusqu'à présent. Mais la Enell c'est aussi une grosse pièce. J'ai peur d'avoir un peu chaud là dedans cet été! 

Ma Enell une fois les bretelles raccourcies!
Ma Enell, détail extérieur versus intérieur de l'altération des bretelles faite par ma tante Lise
Même si la Enell demeure mon modèle préféré pour l'instant, je continue ma quête de la brassière de course parfaite pour quelqu'un qui a besoin d'un modèle taille forte avec forte poitrine (46G).  Je crois qu'il doit y en avoir d'autre. Il y a tant de modèles de chaussure pour la course, ça serait tellement l'fun d'en avoir autant et aussi facilement pour les soutient-gorges pour la course même à ma taille. Bon et là c'est pas à la boutique endurance à Montréal, ni à la maison de la course à Ste-Thérèse, ni à la boutique 42.2 à Mascouche que je peux trouver ce que j'ai besoin, ni même chez Sportive plus (mais il y a possibilité de commander la Anita chez Sportive plus). En fait, j'en suis rendue à commander et essayer les modèles lynx sportswear. Ce sera mon essais pour la saison estivale.

mercredi 16 mars 2016

Printemps 2016, la planification des projets / essais de tomate au potager: saison 2016 longkeeper, saison 2017 test de tomate à pâte (tomato paste, tomate italienne)

Oui ce billet est là pour parler des prochains projets et essais au potager que je veux faire avec les tomates. Outre certaines variétés testées et adoptées par les années passées (voir 2015, 2014), il y a encore plein de choses que je veux essayer et tester dans mon potager avec les tomates.



Projet / essais 2016: Les tomates "longkeeper" ou "winterkeeper"

Ces plants de tomate sont cultivés pour avoir des tomates fraîches qui se garderont longtemps sur la tablette une fois la saison terminée par le gel. C'est (outre l'utilisation d'une serre) une façon d'étirer la période où l'on peut manger des tomates fraîches. J'en ai déjà entendu parlé depuis 2-3 ans, mais là je m'y mets pour les tester dans mon potager. Ça me permettra pour les saisons suivantes de savoir quelle proportion de ce type de tomate mettre au potager. Ici le lien de Tatiana's tomato base pour ce type de tomate, les longkeepers.

Voici les variétés que j'ai déniché jusqu'à présent. 
Vous en avez d'autre à partager? Dites-le moi!

1- Old fashioned garden peach (original sandhill preservation center? via V)
2- Mystery keeper (sandhill? mapple farm? via V)
3- Winterkeeper (sandhill? mapple farm? via V)
4- Gruntovyi bribovshiy 1180 (lien sur tatiana tomato base via V)
5- 
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Projet / essais 2017: Les tomates "à pâte" (tomato paste, tomate italienne)

Ça c'est pour mes besoins de mise en conserve maison. Je veux trouver la/les variétés de tomates à pâte / tomates italiennes qui seront les plus charnues (en chair), qui pousseront bien dans mon potager avec mon type de sol et mon climat chez moi, les plants qui présenteront le moins de maladies, à pollinisation libre et qui auront le meilleur goût! Oui tout un contrat! En fait, je vais m'arranger pour comparer le contenu en chaire de ces tomates en faisant un coulis non chauffé (pour ne pas détruire la pectinase) et en laissant l'eau de tomate se séparer de la chair. En mettant le tout dans des pots mason de même dimension et même marque, je pourrai apprécier la quantité de chair pour chaque variété de tomate et ajouter ce critère à ma sélection. Ici l'idée c'est de trouver la tomate avec le moins d'eau, ce qui permet de réduire le temps de la confection de la sauce tomate, de la pâte de tomate et du ketchup à l'automne. Selon les résultats que j'obtiendrai, je verrai si je m'amuse ensuite à faire mes propres hybridations entre ces tomates et faire du "backcrossing" pour obtenir ce que je cherche (pour combler un maximum de mes critères énumérés ci-haut). Donc ce projet a le potentiel de s'échelonner aux saisons 2018 et 2019! Pour l'instant, j'en suis juste à ramasser, collectionner des semences de tomate qui entrent dans cette catégorie des "tomato paste" / "tomate italienne". Si vous avez une tomate que vous affectionnez particulièrement dans cette catégorie, dites-le moi! Je tenterai de l'inclure dans mon projet. Ici toute les couleurs de tomate sont permises, tant que la tomate est bien charnue!

Voici les variétés que j'ai déniché jusqu'à présent. 
Vous en avez d'autre à partager? 
Dites-le moi, je n'ai pas fini d'établir cette liste pour ce projet.

1- Amish paste
2- Italienne orange (probablement banana leg selon ma cousine et les achats qu'elle avait fait)
3- Italienne jaune
4- Roma napoli
5- Super marzano
6- Debarao
7- Black plum
8- San marzano
9- Andine cornue
10- Carol chako's big paste
11- Crimson
12- italienne noire
13- Martino's roma
14- Napoli (possiblement la même que roma napoli ci-haut)
15- Red figue
16- Roma VF
17- Reproco
18- Old brooks
19- 
20- 
21- 
22- 
23- 
24- 
25- 


lundi 14 mars 2016

Saison des sucres et temps des semis



J'en suis rendue à ma 3e année que je fais les 2: le temps des sucres (sirop d'érable) et les semis pour le potager. J'essais quelque chose cette année pour tenter de mieux "timer" le moment de mes semis avec la réalité de la saison actuelle. 

Souvent dans les livres ou magasines portant sur les potager on utilise des moyennes comme référence. On se base sur les années précédentes. Mais chaque saison est un peu unique dans le fond. Cette année j'essais d'utiliser la saison des sucres pour déterminer le moment pour démarrer mes semis. L'idée derrière ça pour moi c'est de me baser sur la nature qui sait quand le bon moment est arrivé, quand les stimulus sont là pour enclencher la montée de l'eau d'érable au printemps et permettre une récolte à la chaudière (Avec le peu d'entaille que j'ai, je ne suis pas sur tubulure et le timing serait un peu différent à la tubulure je crois). 

Ainsi donc j'ai décidé de faire mes semis de piments, poivrons et aubergines au début de la saison des sucres, quand on considère qu'il serait temps d'aller poser les chaudières. Comme on en a peu, ceci nous prends même pas une demi-journée. Ensuite go j'ai fait mes semis (poivrons / piments / aubergines). C'est pour ça que j'ai voulu me préparer un peu d'avance pour planifier le potager (en janvier et février), car une fois que les sucres embarque, je n'ai plus vraiment beaucoup le temps de penser, je dois exécuter! 

Pour les semis de tomates, je prévois les faire à la fin de la saison des sucres. Ça devrait être un bon "timing" d'après moi. En tout cas, c'est ce que j'essais cette année pour me trouver des repères "fiable" pour mon petit coin de pays!

La saison des sucres 2016 est commencée pour moi. Nous avons posé les chaudières dimanche le 6 mars. Mes semis de piments, poivrons et aubergines ont été fait lundi le 7 mars. On a à peu près 220 litres d'eau d'érable de récolté. Comme les autres années, on voudrait avoir un 3 gallons de sirop (24x540ml). Ce qui excède ça est un surplus qu'on est heureux d'avoir, mais notre minimum visé est de 3 gallons.

Début germination des TPS Rouge Lachaume (pomme de terre à partir des graines) très rapide
Quelques jours plus tard les même TPS vers le 8-9 mars
Mais tsé pour ce qui est de mon essais de semis de pomme de terre à partir de "semence véritable" (true potato seed = TPS), j'ai fait mes semis vers le 22-24 février et puis aujourd'hui je transplantais mes mini-bloc en pot de 4po. Et j'ai un autre semis de ses TPS (des graines obtenues après mon premier semis) fait le 7 mars et qui commence à germer.

lundi 29 février 2016

Le creton de porc cumané sans gluten (lire sans chapelure) - conserve à l'autoclave



Ça fait un moment que je n'ai pas posté de recette de conserve sur le blog. Ce n'est pas parce que je n'en fait plus ou que j'en fais moins ou que je n'essais pas de nouvelles recettes... c'est juste que je n'ai pas pris le temps de les consigner ici ou que les essais n'ont pas été assez concluant au goût de ma famille.

Mais là cet hiver j'ai fait du creton de porc et je me suis laissée aller à un nouvel essai au cumin qui est venu charmer mes papilles. En fait, c'est un coup coeur pour moi. J'en ai apporté chez ma cousine pour un repas partagé et ce nouvel essai a reçu un bel accueil là-bas aussi. Le creton cumané était mis en comparaison avec 2 autres cretons: l'un avec le mélange d'épices disons traditionnel pour du creton (cannelle, clou, oignon, ail) et l'autre étant le creton aux canneberges de mademoiselle Debellesfeuilles (version sans cognac). Les 3 cretons sont assez différents les uns des autres et c'est bien ainsi. Il peut même être difficile de dire lequel est notre préféré pour certain. Perso je trouve que ça fait un beau trio de saveurs!

Creton cumané en tartine


Voici donc la recette du creton de porc cumané sans gluten (qu'on pourrait aussi qualifier d'allégé en gras). Un creton de porc épicé au cumin. La recette donnera 23-24 pots mason 250ml à ouverture large, c'est-à-dire parfait pour remplir l'autoclave et faire un cycle. Cette recette de creton contient aussi moins gras qu'un creton habituel, mais ceci n'a pas causé de problème de goût (impression de trop sec) selon ceux qui ont goûté à ce creton. L'utilisation du bras mélangeur (girafe, mélangeur à immersion) permet également d'obtenir une superbe texture sans recourir à l'utilisation de chapelure, ce qui rend ce creton sans gluten puisqu'aucun mélange d'épices commercial n'est requis dans cette recette (souvent source de gluten via chapelure ou farine ajouté dans le mix) et qu'aucune chapelure n'est ajouté dans cette recette.

Facile à tartiner avec cette texture.


Ingrédients:

3.6kg (8lbs) de porc haché maigre
180g de gras de canard (s'il vous arrive de cuisiner du canard, c'est une bonne habitude à prendre d'en garder le gras, voir par ici. Ici je garde le gras de canard quand je fais les canards à l'automne. Vous pourriez décider de mettre plus de gras de canard dans cette recette, chez moi nous avons aimé avec cette quantité)
3 gousses d'ail (grosseur de l'ail music)
2 c. à soupe de gros sel (ou moins au goût)
2 c. à soupe de cumin moulu
1/2 c. à soupe de grain de poivre blanc
6 (ou plus) piments chinese five colors déshydraté entier avec pépins (échelle scoville de 50000, peut être remplacé par du piment fort séché de votre goût ou par des flocons de piment fort ou du chili broyé, voyez la dose qui convient par chez vous)
environ 1 litre d'eau (+/- ou moins selon la viande qui contient +/- d'eau)

Mon gras de canard récupéré et gardé au frais dans un pot mason. Ce pot 500ml n'est pas tout à fait plein et contient 355g de gras de canard.


Préparation:

Mettre tout les ingrédients (terminer avec l'eau) dans un gros chaudron (j'utilise mon chaudron de 21 litres à fond épais en inox, mais un chaudron d'environ 12 litres ferait l'affaire, au pire un de 8 litres aussi, mais là ce sera plus difficile de bien brasser lors de la cuisson) et bien mélanger le tout.

Porter à ébullition en brassant régulièrement pour éviter que la viande du fond colle, attache et colore/caramélise trop.

Mijoter doucement à découvert en brassant de temps en temps jusqu'à ce qu'il n'y ait plus vraiment d'eau (il y aura toujours du liquide car le gras lui va rester dans le chaudron, mais l'ensemble de l'eau doit être évaporé). Ceci prendra +/- 30 à 60 minutes selon votre chaudron, la puissance du feu de votre cuisinière, la quantité d'eau ajoutée et l'eau contenue dans la viande au départ.

Retirer le creton du feu et passer le mélange au bras mélangeur (mélangeur à immersion, girafe) pour avoir la consistance crémeuse désirée sans avoir besoin d'ajouter de chapelure.

Au besoin refaire mijoter encore un peu (si on trouve qu'il y a encore de l'eau) en remuant régulièrement le creton. 

Empoter le tout dans des pots mason 250ml à ouverture large en laissant 1po d'espace de tête. C'est l'équivalent de mettre environ 190g de creton par pot. Égaliser la surface, mettre les couvercles (snap lid Bernardin ou Tattler) et utiliser un temps de traitement de 60 minutes à l'autoclave avec la pesée de 10lbs si vous avez un mirro comme moi (ou selon les spécifications (pression) du fabricant de votre autoclave domestique et l'altitude de l'endroit où vous demeurez et faites la recette!)

Déjà dans le pot on voit facilement que ce creton contient moins de gras qu'un plus traditionnel. Mais nous en avons adoré le goût ainsi et il ne nous semblait pas trop sec.



vendredi 19 février 2016

De la conserve au potager: le pois mange-tout retour sur les saisons précédentes pour mieux planifier 2016



Après quelques saisons, je sais maintenant quelle est la variété de pois mange-tout que je préfère dans mon potager. Ici pas besoin d'aller chercher bien loin, le sachet se retrouve facilement dans l'ensemble des quincailleries et jardineries grandes surfaces (walmart, canadian tire, rona, etc qui tienne des rack de semences McKenzie). Ma préférence va pour le pois "Des Neiges Mange-Tout "(edible podded snow) tout simplement. Il a la couleur, la forme et la grosseur que j'aime utiliser en cuisine. Un peu de support autour d'un poteau et le voilà parti pour la gloire. Il pousse super bien, facile, est prêt en environ 67 jours et c'est un mange-tout heirloom, alors je n'ai plus qu'à laisser des cosses mûrir pour avoir des semences pour l'année suivante. 

L'an dernier j'avais aussi le "sugar snap", mais j'ai moins apprécié en cuisine. J'aime vraiment avoir un pois mange-tout de bonne dimension et qui reste plat. Le "sugar snap" était relativement petit et les pois dedans prennent leur place trop rapidement à mon goût. 70-75 jours.

Le "Des Neiges" pour sa part reste bien plat même à sa longueur de 3 po (8cm) et j'apprécie beaucoup cela.

À gauche le "sugar snap", à droite le "Des Neiges"
Parmi les autres variétés que j'ai essayé au fils des saisons il y a le "Sugar sprint", qui ressemble au "sugar snap" mais qui est plus hâtif (58-62 jours). Puis il y a le "Norli" prêt en 65-70 jours, plat celui-là, mais un peu plus petit (2po, 5cm) que le "Des Neiges".

Les "sugar snap" et "sugar spring", ont un côté versatile. En effet ils peuvent être consommé autant en mange-tout qu'en petit-pois. Si certain aime ce côté versatile, ce n'est pas mon cas. J'aime mieux avoir un bon petit pois sucré comme le "lincoln" et avoir un mange-tout plat et de bonne dimension comme le "Des Neiges".

Maintenant je suis fixée et je sais quelle variété (Des Neiges) se retrouvera au potager en plus grande quantité pour la saison 2016 et les suivantes. Ça n'empêche pas les petits essais pour la diversité. Ça permet simplement de savoir quelle proportion du potager accorder à tout un chacun :)


mercredi 17 février 2016

La tire d'érable de la tempête



Hier c'était congé d'école pour cause de tempête de neige et mauvaises conditions routières. Et qui dit tempête de neige dit neige toute neuve, neige toute propre. Avant que la pluie et le verglas nous tombent dessus (car c'était ça la prévision pour l'après-midi), j'ai demandé aux moineaux de remplir des gros bols de neige et d'aller les mettre en "sécurité" dans la cabane à bois dehors.

Quand arrive la mi-février c'est toujours un peu comme ça, on observe pour la période des sucres et ça donne envie de manger de la tire pendant qu'il y a encore de la belle neige. Je fais l'inventaire de ce qu'il nous restait de sirop d'érable. Il nous restait encore pas tout à fait 10 litres (je garde mon sirop en pot mason de 250ml et 500ml). C'est bon. Il y a quelques recettes que je voudrais essayer, alors cette quantité va passablement diminuer dans les prochains jours, mais nous sommes aussi très proche de refaire notre réserve annuel de sirop d'érable :)

Pour faire de la tire d'érable sur la neige, c'est pas trop compliqué. L'idéal c'est d'avoir un thermomètre à bonbon. Avec le temps, pour les sucres, j'ai développé une préférence pour les degrés Fahrenheit... C'est la température de référence des "vieux", et les thermomètres à bonbon "bon marché" offrent une plus grande précision avec le Fahrenheit par rapport au degré celcius (à moins d'avoir les décimales disponible). Cela dit, Fahrenheit ou celcius, on peut faire de la tire d'érable peu importe l'échelle de notre thermomètre à bonbon! 

On commence par mettre de l'eau dans un chaudron et l'apporter à ébullition (fort bouillon, pas juste des p'tites bubulles-là) et on note la température à laquelle l'eau bouille. Oui ça varie un peu d'une journée à l'autre cette donnée-là. Ça dépend entre autre de la pression qu'il fait dehors et qui varie un peu chaque jour. Pour faire la tire, il faudra chauffer le sirop à 26F de plus que la température à laquelle l'eau bouille ce jour-là. En celcius, c'est 4.5C de plus que la température à laquelle l'eau bouille ce jour-là.

Exemple:
Si l'eau bouille à 211F, il faudra ajouter 26F et chauffer le sirop d'érable jusqu'à 237F
Si l'eau bouille à 99.4C, il faudra ajouter 4.5C et chauffer le sirop d'érable jusqu'à 114.9C

Une fois qu'on connait la température à atteindre, on met l'eau chaude de côté, elle sera utile pour faire la vaisselle ensuite :P  On met 500ml (une canne complète de 540ml pour ceux qui achète leur sirop en canne) dans un chaudron. Il est difficile de faire de la tire avec un plus petite quantité de sirop d'érable. C'est une quantité qui permet la prise de température au thermomètre à bonbon, mais c'est aussi une quantité qui ne devrait pas déborder du "gros" chaudron (souvent un fait-tout de 4-5 litres) que la majorité du monde ont à la maison. Aussi pour éviter certain désagrément de débordement de sirop lors de la chauffe, je prends un petit carré de beurre et je beurre les 2-3 cm (1po) de la parois en haut de mon chaudron. Si le sirop bouillant monte à ce niveau, il redescend en touchant le beurre.

Une fois cette précaution prise, on chauffe le sirop d'érable jusqu'à la température trouvé précédemment à l'aide de l'eau bouillante. 

Quand la température est atteinte, on enlève le chaudron du rond (source de chaleur), on laisse redescendre le tout quelques instants et on verse doucement (à même le chaudron ou à l'aide d'une louche) sur la belle neige blanche et propre. 

Pas plus long, pas plus compliqué que ça et ça fait des heureux. Chacun son bâton à café en bois dans la main pour aller rouler une lichée de tire d'érable.


samedi 13 février 2016

De la conserve au potager: l'aubergine de mon potager à la saison 2015

L'an dernier au potager j'ai essayé pour la première fois l'aubergine. Je craignais de ne pas voir une belle fructification, aller savoir pourquoi... Enfin je crois que c'est parce que c'est souvent ce que j'ai entendu de la part de certain jardinier amateur qu'ils n'arrivaient pas à avoir de jolis fruits matures d'aubergines. Du coup j'ai chercher des variétés d'aubergine pour saison courte afin de m'aider un peu.

Mon choix c'était arrêté sur 2 variétés: la "Diamond" et la "purple finger". J'ai commandé mes semences et fais mes semis le printemps dernier en même temps que mes semis de piments et poivrons. J'ai transplanté à la fin mai/début juin dans un sol que je savais réchauffé (un thermomètre à tige planté dans le sol pour m'en assuré). J'ai eu une belle récolte d'aubergine et je suis contente du choix que j'ai fait. Les 2 variétés reviennent au potager 2016.

L'aubergine "Diamond"

Une des premières récoltes d'aubergine "diamond" au mois d'août 2015
La "Diamond" est une variété d'aubergine à pollinisation libre originaire d'Ukraine. Les plants font environ 2 pieds de haut. Il est sage de prévoir un bon dégagement entre chaque plant d'aubergine. Les fruits eux sont prêts à consommer entre 65-95 jours après transplantation selon le semencier. Chez moi ce fut 75 jours l'an dernier pour avoir une première récolte et j'ai eu des fruits jusqu'en octobre. Fruit sans grande amertume faisant de 6-9po de long et environ 3po de diamètre. Je n'ai pas vue de maladie dans mes plants, d'ailleurs dans le catalogue du "seed savers exchange" cette variété est réputée résistante aux maladies. 


L'aubergine "purple finger"

La dernière récolte de de mes 3 plants d'aubergine "purple finger" au mois d'octobre 2015
La "purple finger" est aussi une aubergine à pollinisation libre. Une aubergine miniature de forme allongée et de couleur mauve. Encore une fois sans grande amertume. Le plus intéressant est d'utiliser les fruits quand ils ont environ 4po (10cm). Il faut 65 jours après transplantation pour avoir des fruits matures selon le semencier. Pour ma part, en 2015 j'ai fait ma première récolte à 85 jours, mais j'aurais pu le faire un peu plus tôt.


Agréable à récolter ensemble et à combiner pour le repas. Déjà avant la mi-août l'an dernier, je combinais les aubergines "diamond" à mes tomates noires (Tula et krimmée), mes poivrons hongrois jaunes, mes poivrons super shepperd et mon ail. Une belle combinaison pour faire une bonne sauce estivale et commencer les conserves par la suite.

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Ajout 16 mars 2016

À la saison 2015 j'ai récolté des graines de chacune de mes variété d'aubergine sans trop d'attentes face à cela. Ma cousine avait essayé une autre saison, mais m'avait dit que les fruits n'étaient pas arrivés suffisamment à maturité pour donner des semences viables et matures.

Le 7 mars dernier j'ai fait mes semis d'aubergine et j'ai essayer mes graines récoltés en 2015. Youpi, youpi! Autant l'une que l'autre germe bien :)

lundi 1 février 2016

De la conserve au potager: Mon dada 2016 les semences de pommes de terre véritable (TPS pour "true potato seed")

Yukon gold, Congo (all blue), Rouge Michel Lachaume, Erika
Cette année au potager j'ai un nouveau projet, un nouveau dada. Faire pousser des plants de pomme de terre à partir de graine (semence) au lieu des tubercules. C'est mon "Pourquoi pas?" de 2016.

L'idée embryonnaire de ce projet remonte à quelques temps (années), mais je n'avais jamais poussé l'idée et l'investigation. À la saison 2013 j'avais remarqué quelques fruits sur certain de mes plants de pommes de terre et j'avais obtenu des tubercule de pomme de terre "Erika" produitent par mes amis sans qu'on discute du comment ils avaient fait (recette avec des Erika sur le blog en 2013). À la saison 2014, il y avait aussi quelques fruits sur mes plants de pomme de terre. J'en avais mis 2 ou 3 de côté en me disant que j'en extrairais les graines et verrais ce que ça pourrait donner comme résultat... mais j'avais plus ou moins bien identifié la chose alors j'ai perdu la trace de ces fruits et graines.

Congo (all bleu) en fleur
Entre temps, j'ai cherché et lu quand j'en avais le temps sur le sujet des semences de pommes de terre. J'ai vite compris qu'on appelait  les graines de ces fruits des semences "true potato seed" (abréviation TPS) pour les distinguer des petits tubercules de pomme de terre vendus par les jardineries et destinés à mettre au potager au printemps. Ceux-ci portent aussi le nom de "semence" ou "seed" de pomme de terre. Ayant obtenu mes premiers tubercules de pomme de terre via d'autres jardiniers amateur, je ne connaissais pas le nom donné en jardinerie avant ce moment-là. Dans la foulé, j'ai lu le livre de Ressie Fairholm: The lost art of potato breeding durant l'hiver 2014-2015.

Des fruits sur les plants de congo (all blue)
J'ai planté mes tubercules de pomme de terre tôt lors de la saison 2015, les belles fleurs sont apparues en profusion et il y avait souvent des abeilles ou autres pollinisateurs autour des plants de patate comme on dit. Très vite il y a encore eu des fruits sur les plants et beaucoup plus qu'en 2014.

Parmi les 10 variétés de pomme de terre dans mon potager 4 ont produit des fruits via leur fleur sans que je n'intervienne manuellement pour effectuer une pollinisation (je n'ai fait aucune pollinisation manuelle de la saison de toute façon). Celles ayant produit des fruits sont: La Ratte, la Congo, une rouge de Michel Lachaume (aucune idée si elle a un autre nom, faudrait que je demande à mes amis) et la Russet Burbank. Cette fois-ci j'ai gardé les 4 fruits produits par un des 3 plants de la Ratte, les 3 fruits des 2 plants de la Rouge Michel Lachaume et un bon nombre (pas loin de 50) de mes 2 plants de Congo. Je n'ai malheureusement pas gardé les fruits de mes Russet Burbank mais je ne rappelle plus du pourquoi. Il y avait aussi des fruits qui tombaient au sol quand je ramassais, mais je ne les ai pas pris puisqu'il y en avait beaucoup d'autres au sol et que je ne voulais être certaine du plant mère qui avait porté les fruits. J'ai laissé mes fruits dans des barquettes de champignon et j'en ai extrait les graines beaucoup plus tard à l'automne pareil comme on fait avec les tomates par fermentation. J'ai donc 3 stocks de TPS avec lesquels je m'amuserai lors de la saison 2016. Si j'en connais les plants mère, je ne peux affirmé de quelles variétés provient le pollen (composante "père"). J'ai fort probablement un bon taux d'auto-pollinisation (self-breeding), mais il y a certainement des croisements hybrides au travers car il y avait beaucoup d"insectes pollinisateurs dans mes plants de pomme de terre.

Bleu du Pérou et La Ratte
Histoire d'en garder une trace, voici les 10 variétés de pomme de terre que j'avais au potager en 2015 dans une petite parcelle commune:

1- Bleu du Pérou
2- Caribe
3- Congo (profusion de fruit en 2015) (la variété congo serait la même que All blue et bien d'autres noms synonymes, voir ici, et là l'étude microsatellite)
4- Erika (aurait potentiellement de la génétique de "All red")
5- Ratte (4 fruits en 2015)
6- Rouge à Josée (ma cousine ne se souvient pas du nom de la variété, il faudrait qu'elle fouille dans ses archives de commande)
7- Rouge à Michel Lachaume (aucune idée si elle a un autre nom, faudrait que je demande à mes amis) (3 fruits en 2015)
8- Russet Burbank (quelques fruits en 2015)
9- Survivor from Mars (drôle de nom, mais je le garde puisque je ne sais pas la variété originale et que c'est le nom employé par mes amis)
10- Yukon gold

Bleu du Pérou et La Ratte
Quelques liens utiles:

Instructions pour faire un semis de TPS sur le forum de Tom Wagner



Base de données de pedigree de pomme de terre (donne les parents de plusieurs variétés de pomme de terre, utile pour favoriser certain croisement et savoir ce qu'il y a déjà comme bagage)

Home of the green zebra (pour l'achat de TPS varié afin d'augmenter le pool génétique de nos pomme de terre, mais aussi pour des graines de tomates unique)

Pour l'instant je vais faire avec les TPS que j'ai récolté sur mes plants de pomme de terre à la saison 2015. Mais l'idée d'ajouter de la diversité dans le bagage génétique de mes pommes de terre me parle beaucoup (et pas seulement pour les pommes de terre, le restant des légumes aussi!). Je n'ai pas discuté ici sur ce billet des effets de "inbreeding", "outbreeding", "back-crossing" (désolé je cherche les termes en français mes ils ne me viennent pas), mais ces concepts étaient déjà présent dans mon esprit (à cause du temps où j'étais au labo avec nos colonies de souris). Bien que j'aimais l'idée des variétés de semences du patrimoine pour mon potager, j'avais à la fois un petit bémol avec ça autant qu'avec les hybrides qu'on achète obligatoirement chez les semencier à chaque année. Mes lectures sur les TPS de pomme de terre m'ont permis de constater qu'il était normal que j'ais ce petit bémol. Alors donc je suis entrain d'évoluer doucement dans ce que je fais au potager afin d'être plus en harmonie avec l'idée que je me fais de l'évolution lente et adaptative à mon milieu de mes semences pour mon potager. J'en reparlerai probablement une autre fois sur le blog.

Du haut vers le bas:
Yukon gold, Rouge Michel Lachaume, Erika, Congo (all bleu)