lundi 22 juillet 2013

Là où nous mène plusieurs petits pas est parfois insoupçonné

Un pas menant vers un autre, peu à peu nous marchons. Parfois sur des chemins bien balisé, parfois non, parfois même à l'aveuglette. Et pourtant, chaque nouveau pas porte notre regard sur quelque chose de nouveau. Nous fait reconsidérer des choses que l'on croyait impossible ou à des années lumières de nous-même, de ce qu'on pourrait accepter de faire.

En arrivant chez nous il y a un peu plus de huit ans, il y avait "un genre d'enclos à poule". Sombre, mal entretenu, bas, difficile d'accès et pas propre. L'une des premières choses que nous avons fait fut de détruire cet abris à poules et le brûler. Et avoir des poules à la maison était l'une des dernières choses que l'on pensait faire un jour. Car qui dit animaux dit aussi difficulté à s'absenter de la maison pour une période prolongée, bah disons 4 ou 5 jours voir une semaine (pas vraiment plus car on aime être dans nos affaires quand même). 

Mais le temps a passé, plusieurs petit pas l'un devant l'autre ont été franchis... parfois quelques pas en arrière question de prendre un peu de recul.

Il y a environ 2 ans, on nous avait offert des poussins... Un projet de classe de maternelle où les enfants avaient un incubateur dans la classe et on vu éclore les oeufs et pris soin des poussins. C'était dans la classe des enfants d'une amie et les poussins devaient trouver une maison pour la suite. Cela est venu nous ébranler quand on nous a offert ces poussins... mais nous n'étions pas prêt. Et sans poulailler (ouais on avait détruit la chose en arrivant) pour abriter ces petites bêtes. Quand même la forêt est proche avec ce qu'elle comporte!

L'idée s'est quand même incrustée dans notre tête à ce moment-là.

Il y a 2 semaines, on nous a offert de "vieilles" poules pour cause de gestion d'espace disponible. Cette fois-ci nous étions plus réceptif à l'idée, ça servirait de "pratique" pour voir si ça nous convient. Quand même, nous n'avions pas de poulailler pour autant! Sauf que cette fois-ci ça a mené au ménage des cabanons et en la conversion d'un de ceux-ci en poulailler. La madame ne voulait pas d'un truc bas, sombre et difficile d'accès comme ce qu'il y avait sur le terrain en arrivant ici. La conversion du cabanon, où l'on peut marcher debout, s'est imposé d'elle-même.

Alors vendredi, la journée des gros orages, nous sommes allés récupérer les "vieilles" poules pondeuses (des hybrides dont le plus beau est derrière, mais qui seront parfaites pour voir si on aime et comment les enfants réagissent)... et nous nous sommes retrouvé avec 2 canetons en prime!

Ouais, si quelqu'un m'avait dit il y a 8 ans qu'un jour j'aurais des poules à la maison, je l'aurais envoyé paître sur le champs! Faut croire qu'on a fait un bout de chemin à force de petit pas.